On est dimanche, rien à voir à la télé, et il fait froid dehors. Et si j’allais au Tchad pour libérer des journalistes ? Vite, mon avion.
Zorro a encore frappé.
Passons sur les réactions attendues (« politique spectacle », « personnalisation du pouvoir », etc). Il fallait s’attendre à ce genre de petit numéro, en votant pour Sarko.
Mais si on attendait de connaître l’addition, avant d’applaudir ?
Oui, parce qu’après la libération des infirmières bulgares, on avait mis quelques jours à comprendre que la cerise était posée sur une bouse fumante : vente d’un beau réacteur nucléaire et signature de 268 millions d’euros de contrats (dont 168 pour la fourniture de missiles anti-char).
Et là ? Il encore un peu tôt pour savoir. Bien sûr, il ne serait pas tout à fait absurde d’imaginer que cette libération a quelque chose à voir avec le prochain déploiement d’une force européenne chargée de stabiliser les zones frontalières du Darfour. Apparamment, Idriss Deby, le président tchadien, serait indisposé par ce futur déploiement. Sarkozy se serait-il montré subitement compréhensif ?
Affaire à suivre…
Fred