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Max | Ripaillez ! Ripaillez !

Publié le 11 janvier 2010 par Aragon

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Le "New York Times" qui est loin d'être le pendant des feues "Cause du peuple " et "Pravda", rapporte (via AFP Whashington) sur son site Internet que les banques étasuniennes renflouées par l'Etat s'apprêtent, comme dab, à vivre un grand et intense moment de ripaillerie. Le mois du blanc des prolos est le mois de l'oseille juteuse pour les salariés de la haute finance.

Les chiffres des bonus à la rémunération pourraient être à hauteur de six, sept, voire huit. Goldman Sachs au bord du charnier l'année dernière avait reçu dans le cadre  du plan de sauvetage bancaire, une aide de 10 milliards - remboursée aujourd'hui certes - elle s'apprête à verser près de 600.000 $ à chacun de ses employés ! C'est même, pour cette banque, son année la plus rentable dans les 141 ans de son histoire. Idem chez JPMorgan Chase, etc.

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Malgré les appels à la retenue des gouvernements occidentaux, étasunien compris, les banques s'en sont tapées comme d'une guigne. La table est mise. La grande bouffe peut commencer. Il y a longtemps qu'elles n'ont plus aucune pudeur. Ce sont des milliards de dollars qui seront ainsi distribués.

Elles n'ont rien compris. Après avoir senti le vent du boulet passer, après avoir pleuré comme des hyènes pendant l'automne de l'explosion de la crise, elles n'ont cure de rien. D'absolument rien.

Je vois la banque. J'ai l'impression d'avoir à faire à un androïde. Un être froid, doté d'une immense capacité de réflexion, d'agissement, composé uniquement de circuits intégrés, dénué de coeur et de morale. Effrayant ! Effrayant la banque !

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Il est indécent de voir l’économie financière se remplir les poches sur une économie non financière en grave difficulté. Indécent ce n'est même pas le qualificatif qui convient. Cette grande ripaillerie de la finance, cet affichement sans vergogne de son ego roi, de sa morgue, cette baffrerie libérale ne peuvent appeler qu'une seule et unique chose.

La révolution !

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l faut que tout cela cesse. Il faut descendre dans la rue. Ou continuer , cloués au sol, à se faire pisser sur la figure, par une banque qui prendrait forme humaine, qui nous assènerait en plus de son pissat un rire tonitruant et sardonique, résonnant jusqu'aux étoiles !!!

Allez, je reprends mon sang-froid, malgré ma rage. D'abord les élections, la révolution ensuite.



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