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La chasse aux phéromones est ouverte! Aggrrrrr!!! ;)

Publié le 07 novembre 2007 par Lecelibataire

Je suis une fille de ma génération, timide en public (ce soir, au yullblog, je serai dissimulée dans un coin ou cachée sous la carpette) mais si intense sur le net, et qui aime bien flirter sur la toile à temps perdu (et à temps bien investi!).

Malgré tout, j’éprouve un certain malaise à faire évoluer une discussion virtuellement intéressante vers la réalité, « la vraie vie », dans tout ce qu’elle a d’imparfait.  Je ne souligne pas, par cette affirmation, être une éternelle romantique qui cherche un prince charmant (et qui est par le fait même déçue de rencontrer des hommes ordinaires) car c’est moi et le médium technologique que je qualifie d’imparfaits.

J’ai fêté cette année mes 10 ans de drague virtuelle.  Est-ce matière à réjouissance? Non, sûrement pas, dis-je avec un sourire en coin en songeant aux nombreuses bêtises que j’aie pu faire durant ces 10 ans! Pourtant, je suis toujours aussi maladroite.  Je réalise que cette distance facilitant l’échange est l’ennemi numéro un quand il est question de faire progresser la relation (relation au sens large, ex. présence d’affinités).  Quand j’ai entendu parler d’odorama via internet dans les années 1990, j’ai ridiculisé l’idée.  Maintenant je prie : à quand l’odorama qui laisse diffuser les phéromones? 

Plus je vieillis, plus je réalise que non seulement j’ai besoin de stimulation intellectuelle pour être attirée vers un homme, mais aussi de respirer ces précieuses phéromones qui me font frissonner de plaisir, de malaise, d’attraction ou de répulsion. Un physique agréable, c’est à la limite “mécanique”.  Une grande inspiration à proximité de l’Autre et tout devient clair.  Fini les « Arrrrrrgh je sais pas quoi faire! ».  Respirer.  Je sais, je sais, je devrais envisager la drague dans la vraie vie, vous respirer tous et chacun à la recherche de ce « ouuuuumfff!!! » irrésistible.  Comme dirais ma copine : « je suis un être de plaisirs, et j’assume »!

Et vous, comment conjuguez-vous la froideur de l’ordinateur avec la chaleur des relations humaines?  Faut-il limiter les discussions sur le net et passer rapidement au téléphone? Faut-il se rencontrer très rapidement?


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