L'Usgeres, qui se présente comme l'organisation patronale la plus représentative de l'économie sociale, regroupant 60.000 employeurs et 700.000 salariés, a "zéro représentant" dans les instances nationales de négociation ou de consultation du dialogue social, a déploré M. Cordesse lors d'un point de presse de l'Association des journalistes de l'information sociale (Ajis).
Cela "n'est plus tolérable" et "pose un réel problème de démocratie sociale", a-t-il ajouté, d'autant que les organisations patronales de l'économie sociale ont "fait près de 20% lors des dernières élections prud'homales".
L'organisation demande ainsi au gouvernement la tenue d'un "Grenelle du patronat" pour revoir la représentativité des organisations d'employeurs.
"Nous n'accepterons pas que des discussions de réorganisation (de représentativité) du patronat se fasse sans nous", a précisé M. Cordesse.
Sans ces discussions, "nous passerons à une phase plus offensive" et "nous demanderons à ce que les tribunaux se prononcent", a poursuivi le responsable, évoquant un recours devant le Conseil d'Etat en février.
L'organisation a déjà fait part de ces demandes plusieurs fois depuis deux ans. Elle souhaite notamment être représentée à l'Anact (l'Agence nationale des conditions de travail), à la Commission nationale de la négociation collective et au conseil supérieur de la prud'homie.
Le terme d'économie sociale s'applique aux coopératives, mutuelles ou associations sans but lucratif. Les entreprises sociales représentent aujourd'hui en France 10% de l'emploi salarié.
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