Tous les possibles
The Deadalus variations
Saison 5, Episode 4 sur 20
Diffusion vo : Sci Fi – 1er août 2008
Diffusion vf : SerieClub – 15 janvier 2010
Un Dédale apparait, l’équipe de Sheppard s’y rend et les voilà propulsés sans contrôle à travers les dimensions.
Allez hop, un petit épisode de SF spatiale pure. Un vaisseau, un problème technique et démerdez-vous.
Ici, l’idée s’avère assez originale si je puis dire avec l’équipage coincé sur un vaisseau qui fonce à travers les dimensions. Bien sûr, à chaque fois, c’est pire qu’avant. C’est aussi du coup, l’occasion de jeter un coup d’oeil sur ce qui pourrait être. Ici le soleil est une géante rouge, ici la planète est abandonnée, ici, la planète est en miettes. Et au milieu, un ennemi inconnu.
Et je dois dire que tout l’intérêt de l’épisode réside dans cet énnemi inconnu. QUi sont ils ? Que veulent ils ? Malheureusement, on n’en saura jamais plus puisqu’on ne les reverra pas. Mais je pense simplement qu’ils étaient un hommage à Star Trek. Leur vaisseau a un design qui rappelle les designs des vaisseaux dans Star Trek, notamment les petites navettes. Et l’ennemi lui même, avec sa barre rouge dans le crâne peut faire penser aux borgs, les célèbres ennemis cyborg de la fédérations des planètes unies.
L’épisode possède encore une fois un déroulement hyper classique. Mais le rythme oblitère le fait qu’à la fin, ils reviendront au bon endroit. Cela ne plombe pas l’épisode que de connaitre la fin. J’étais même assez impatient de voir ce que serait la dimension suivante. Et c’est plutôt un bon point. Et j’ai même été surpris. Oui, Stargate Atlantis m’a surpris. Lorsque McKay ouvre la porte et se fait tirer dessus. Je ne m’y attendais vraiment pas et du coup, la surprise est vraiment tès agréable. Très bien joué sur ce coup-là.
J’ai bien aimé aussi comment l’épisode multiplie les références vu que Stargate aime assez les dimensions parallèles et les doubles issus de celles-ci. Pour autant, l’histoire apparait originale au sein de la franchise. Et l’épisode joue plutôt bien sur ses personnages encore une fois, que cela soit Ronon parodiant involontairement Chebacca de Star Wars en tapent comme un malade sur la console ou bien Teyla qui parait bien moins bête qu’on pourrait tous le penser, McKay y compris. Il est vrai que ces deux personnages sont tellements enfermés dans leur cliché limité que jouer avec procure du plaisir au téléspectateur que je suis.
Bref, 8,5/10
Un très bon épisode qui en offre pas mal même si il aurait pu donner un peu plus, notamment avec le nouvel ennemi inconnu. J’ai pris grand plaisir à le suivre malgré sa prévisibilité et son manque d’audaces dans les dimensions (aucune dimension totalement barrée)