Magazine Journal intime

Moi pis mes plans…

Par Dateurenserie

*** Vous m’excuserez mon manque d’ardeur à la bloguerie, j’étais en vacances. Est-ce pardonnable? Pour me faire pardonner je vais vous raconter une histoire qui m’est arrivé dans ma semaine de congé***

Depuis deux ou trois jours, je suis vraiment énervé! Je vais revoir E. Cette fille qui est totalement le contraire de toutes les filles sur qui je peux avoir l’œil habituellement. Elle a le profil de la fille dont tout le monde vous dirait de ne pas vous attacher.

- Elle est célibataire depuis trop récemment!
- Elle habite trop loin!
- C’est voué à l’échec d’avance!

Je les ai toute entendus. Mais je suis une tête de cochon quand je le veux.

Bref, nous avons rendez-vous sur la rive sud pour un souper-éclair. Je dois aller voir le match du Canadien les opposant au Stars de Dallas à 19h30. Ce qui me laisse peu de temps, surtout que ce sont mes amis de Montréal qui ont les billets. Vous me suivez?

Alors dans mon infinie intensité, je concocte un plan. Un plan de n… de nono. Je vais allé chercher les billets avant de souper! Comme ça je vais pouvoir arriver au match à l’heure que je veux. De toute façon c’est Carey Price qui garde les buts alors on va surement perdre déjà 10-0.

Avant de quitter, j’envoie un courriel à E pour lui faire part de mon possible retard mais qu’il est annexé à une extension du souper. Alors je suis en route chez la demeure de mon ami qui m’attend impatiemment pour me remettre le billet. Je roule à vive allure, bien au-delà des limites socialement acceptables. Je suis dans les temps. Tout va bien!

Avez-vous déjà entendu le chroniqueur de circulation dire l’expression « C’est congestionné entre les deux 15 »? Ben c’est vraiment congestionné à cette endroit là ou la 40 et 15 ne font qu’une.

Les minutes s’écoulent et je suis déjà en retard. Elle aura probablement compris que je suis coincé dans le trafic. Arrivé à l’endroit prévue, il y a personne. Ben il y a ce type qui semble attendre lui aussi mais sinon, personne. 6h15, 20, 25, 6h30. Il y a des filles qui s’approchent et je crois toujours que c’est elle. Des dizaines de fausses joies. Je commence à geler et je décide de lui écrire un courriel sur mon cellulaire bas de gamme. Un défi de taille. Et je retourne vers le Centre Bell. Déçu tu dis? Déçu fois mille d’avoir pris la peine d’élaborer de ce plan et que ça avorte. D’avoir enduré le trafic immense de l’autoroute Décarie.

Sur ma route, je reçois un courriel. La pauvre E n’avait pas eu le temps de lire mon email qui lui mentionnait que j’allais être en retard. Elle s’inquiétait autant que moi. J’ai trouvé ça cute.

Peut-être pas vous mais, moi oui. Bon!

D.


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