Les détails restent minces, mais le principe simple : Apple prend une commission, HarperCollins fixe ses tarifs. Boum. Après, la manière dont les titres seront vendus - applications, façon AppStore ou autre iTunes dédié au livre... on peut toujours spéculer. Surtout qu'Apple a refusé de commenter.
Reste cette date, le rendez-vous du 27 janvier donné par Apple à la presse pour découvrir « notre dernière création ».
Livres enrichis... sur tablette multimedia
Bill Murray, directeur des ventes de HC avait expliqué en décembre que les ventes de livres augmentés, contenant de la vidéo, des interviews ou des applications type réseau social, augmenterait le prix du livre numérique. On passerait des 9,99 $ d'Amazon à des ouvrages proposés pour 14,99 $ voire 19,99 $, explique un employé de HC - qui appartient, tout comme le Wall Street Journal, à News Corp... Et bien sûr, la tablette d'Apple serait la bestiole idéale pour ce type de contenu...
Des négociations directes entre Apple et un gros éditeur de ce genre seraient bien évidemment pénalisantes pour Amazon, qui perdrait une partie de sa clientèle d'éditeur - rendant le Kindle inutile, si l'on est pessimiste, l'obligeant à supporter l'ePub pour les plus radieux. Parce que si un éditeur peut fixer le prix de son livre, pourquoi le revendrait-il à un libraire qui réclame de grosses réductions et dévalorise le tarif, avec des ristournes sévères ?
Alors, la question se pose : nouveau format en perspective pour cette tablette ou simple fichier ePub lisible et enrichi ? Sachant que les produits d'Apple, toujours chers, n'en ont pas moins un vrai succès commercial, alors il faut croiser les doigts...
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble