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Saintonge : festivals et aides publiques

Publié le 19 janvier 2010 par Ceintureventreplat

Voici les aides publiques accordées aux évènements forts de la commune de Saintonge, leur fréquentation populaire estimée et leurs retombées économiques, lorsqu’elles sont connues.

subventions aides publiques associationsSaint-Sylvestre : 33 000 euros

Cette somme se répartit entre une aide de la Ville (25 000 euros + 3 000 euros au titre de la 50e cavalcade) et une subvention exceptionnelle du Pays de la Saintonge romane (5 000 euros). Soit, l’an passé, un total de 33 000 euros. La somme est très supérieure aux 4 885 euros octroyés par la seule municipalité saintaise en 2001, lorsqu’Olivier Coutant relaya André Brizart à la présidence du comité de la Saint-Sylvestre. Huit ans plus tard, la subvention de la Ville s’avère (presque) six fois plus élevée.

Selon les éditions et, surtout, les conditions météorologiques, la cavalcade attire entre 10 000 et 20 000 spectateurs.

Jeux santons : 33 000 euros

Pour un budget annoncé de 300 000 euros, Michel Forgeau a pu compter, l’an dernier, sur une subvention de 3 000 euros du Conseil régional via le Pays de la Saintonge romane. Le Conseil général lui a accordé 25 000 euros et le ministère de l’Outre-Mer 5 000 euros.

Le président des Jeux santons a refusé la subvention de 15 000 euros de la Ville, au prétexte que cette somme lui paraissait insuffisante. Et Michel Forgeau de la comparer aux aides publiques accordées à la Saint-Sylvestre ou aux Oreilles en éventail, mais aussi aux quelque 60 000 euros versés par la municipalité avant que Bernadette Schmitt ne coupe le robinet, en 2001.

Après le festival 2008, le président des Jeux santons estimait à 50 000 le nombre de spectateurs du festival, y compris le public du défilé du 14 juillet (1).

Oreilles en éventail : 130 000 euros

Le budget du festival (129 590 euros en 2009) repose, pour la totalité, sur des subventions de l’État (via la Direction régionale des affaires culturelles), la Région, le Département, la Sacem (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique) et le réseau de bus Kéolis, pour un total de 30 000 euros, et de la Ville de Saintes, dont la contribution s’élève à 99 590 euros.

Ce festival des musiques insolites dans la rue existe depuis 2002.

Comme les moyens financiers des collectivités territoriales ne sont pas extensibles, on a assisté, depuis 2006, à une réduction de la voilure côté programmation. Dix-huit compagnies se sont produites l’an dernier ; trois ans plus tôt, elles étaient vingt-quatre.

Les Oreilles en éventail reposent aussi, et surtout, sur un accompagnement culturel dans les quartiers de la ville, avec des ateliers animés par des structures partenaires et des artistes professionnels. En 2009, les vingt-quatre ateliers ont mobilisé 400 personnes de tous âges qui ont pris part, ensuite, au festival.

12 000 à 13 000 spectateurs – soit un millier de plus qu’en 2008 – ont été comptabilisés lors de la dernière édition des Oreilles en éventail, manifestation gratuite pour le public.

Les retombées économiques ? En plus d’emplois à durée déterminée pour le montage technique et l’organisation du festival, elles sont évaluées à 220 000 euros, dont 190 000 euros de dépenses dans le commerce local par les spectateurs et 17 000 euros injectés dans les restaurants et hôtels locaux pour l’hébergement des artistes.

source: Sud-Ouest


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