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Travaux

Publié le 08 novembre 2007 par Vincent

Il y a deux semaines, plus loin dans ma rue, des panneaux interdisant le stationnement avaient été installés, en vue de travaux.

Quelques jours plus tard, les travaux commençaient, mais pas entre les panneaux, juste avant, en bas de chez moi. Ils ont commencé par retirer les pavés de la rue (oui, ma rue est pavée), puis les blocs de pierre qui forment le bord du trottoir, puis ils ont défoncé le trottoir.
Dès que cela a été fini, ils ont tout remis à l’identique, sans avoir rien fait. D’abord les pavés de la rue, un par un, puis les blocs du trottoir, soigneusement alignés au cordeau.

Entre temps, une passerelle pour entrer dans mon immeuble avait été installée, au dessus des trous, des gravats, du béton fraîchement coulé.

La fois où je suis sorti pour partir en week-end, avec ma valise, la passerelle s’est effondrée, et moi presque avec. En fait, elle a glissé et s’est affaissée de quelques centimètres, en me faisant une belle frayeur.

Aujourd’hui, c’était la fin des travaux, ils coulaient du goudron. Sauf que, moi, aujourd’hui, je travaillais de chez moi. Non, ce n’est pas un luxe que je me permets, parce que je n’aime pas ça. C’est parce qu’il n’y a que depuis chez moi que je peux me connecter au réseau très sécurisé du client. Ce midi, je voulais sortir pour prendre l’air et déjeuner, et c’est pile ce moment qu’ils ont choisis pour couler le goudron.

Je suis donc resté enfermé, prisonnier chez moi. Douze heures devant des écrans d’ordinateur, des heures au téléphone, et pas un visage vu en vrai.

Demain il faudrait que je recommence, mais je ne veux pas. Je veux aller au bureau !


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