Les graffiti ont amorcé un tournant en occident dans le paysage urbain au début des années 80, l’image remplaçant de plus en plus le slogan : Des Formes humaines stylisée et fantomatique des silhouettes évoquant les ombres humaine. Détournement d’affiches publicitaires. Peintres dans la rue par goût, mais aussi parce que le marché de l’art ne leur laissait pas de place, les graffiti ont permis dans le monde occidental à ces tagueurs d’accumuler une notoriété dont les débouchés ont été le marché de l’art et la communication publicitaire. Les graphistes ont été concurrencés par ces graffiteurs : pas de mots, peu de slogans, juste des traces, des calligraphies, des dessins ou des marques, comme si ceux qui les traçaient ne voulaient rien dire, juste exister.
Mais en Tunisie cette forme d’expression n’a jamais pris, dommage cela aurait pu égayer les murs tristes de nos villes.