(dépêches)
Martine Aubry est prête à transiger avec le gouvernement sur les retraites
http://www.20minutes.fr/article/377864/Economie-Reforme-des-retraites-pourquoi-Martine-Aubry-propose-de-supprimer-la-retraite-a-60-ans.php
Réforme des retraites: pourquoi Martine Aubry propose de supprimer la retraite à 60 ans
Créé le 20.01.10 à 19h11
Mis à jour le 20.01.10 à 19h21 | 87 commentaires Agrandir la taille du texte Réduire la taille du texte Imprimer | Recommandez cet article Envoyer par mail | Partager sur Facebook Tweetez
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Couple de retraités assis sur un banc./GILE/SIPA
ECONOMIE - 2010 va accueillir le grand débat sur l'avenir de nos retraites. Décryptage...
Dimanche, Martine Aubry a évoqué la possibilité «d’aller très certainement» vers une retraite à «61 ou 62 ans». Si François Fillon s’est réjoui de cette déclaration, ce n’est pas le cas de tout
le monde... Cette prise de position divise au sein de la gauche du PS, des partis de gauche et des syndicats alors que de nouvelles négociations sur les retraites s’annoncent.
Pourquoi la proposition de Martine Aubry soulève-t-elle une polémique à gauche?
La question des retraites est un sujet sensible, particulièrement à gauche. Le droit à la retraite à 60 ans est une mesure hautement symbolique pour le PS. En effet, en 1983, c’est François
Mitterrand qui a honoré une promesse de campagne et abaissé l’âge de la retraite de 65 à 60 ans.
Pour beaucoup, à l’instar d’Henri Emmanuelli, changer l’âge légal de départ à la retraite, ce serait «un très mauvais signal, un très mauvais symbole». Sur RTL ce mercredi, il a déclaré: «Moi je
pense que 60 ans, c'est-à-dire l'âge légal de départ à la retraite, est une conquête sociale majeure et que pour revenir là-dessus, il faudrait vraiment qu'on soit dans une situation
catastrophique, ce qui n'est pas le cas.»
Face à ces réactions, l’entourage de Martine Aubry insiste sur la volonté de défendre «le système de retraite par répartition» à tout prix. D’où la concession.
Qu’en pense la droite?
L’Elysée, de son côté, ne cesse de rappeler l’obligation de rallonger la durée de travail alors que les rapports du conseil d’orientation des retraites sur l’avenir du système doivent être
bientôt rendus. François Fillon s’est lui félicité des déclarations de Martine Aubry.
Et du point de vue des spécialistes?
Pour Danièle Karniewicz, présidente de la Caisse nationale assurance vieillesse, jointe par 20minutes.fr, Martine Aubry «parle de ce dont on va devoir parler en 2010. Sa déclaration a le mérite
de ne pas être du remplissage ou du bricolage, en parlant d’une modification à long terme».
Comment peut-on jouer, à court terme, sur le processus de départ à la retraite pour combler le déficit?
«On peut jouer sur trois paramètres», explique Jacques Bichot, économiste spécialiste des retraites contacté par 20minutes.fr, «l’âge du départ à taux plein (celui que Martine Aubry veut faire
évoluer, ndlr), le nombre de trimestre de cotisation et le taux de cotisation». De manière plus générale, l’économiste estime qu’une réforme systémique est indispensable, mais celle-ci pourrait
prendre une dizaine d’années. «En attendant, il faut une réforme paramétrique, dans une perspective de moyen terme», précise Jacques Bichot. Et rallonger d'un an la durée de cotisation, c'est
moins de pensions à verser à plus de cotisations.
Ne risque-t-il pas d’y avoir des perdants?
Si, et certains plus que d’autres. Mais toutes les mesures ont des conséquences. Selon Jacques Bichot, «quand le nombre de trimestres de cotisation augmente, ce sont surtout les femmes qui
trinquent. Les deux tiers d’entre elles n’ont pas assez de trimestres en arrivant à 60 ans, en général à cause des congés maternité. Donc pour elles, passer de 60 à 61 ans pour le départ à taux
complet, ce n’est pas grave.» L’économiste constate un pic de départ à la retraite chez les femmes vers les 65 ans.
A l’inverse, les hommes arrivent plus facilement à atteindre le nombre de trimestres requis pour une retraite à taux plein à 60 ans. «Repousser l’âge de départ à taux complet à 61 ans les
obligerait donc à attendre un an de plus avant de pouvoir partir.» Mais Jacques Bichot rappelle que depuis 1993, et la réforme Balladur, «on joue sur les trimestres, donc ce sont surtout les
femmes qui ont perdu».
Beaucoup de gens partent-ils effectivement à 60 ans?
En fait, on constate une différence entre l’âge légal (60 ans) et l’âge effectif d’ouverture des droits à la pension à taux plein (une fois qu’on a suffisamment cotisé). Celui-ci atteint
aujourd’hui en moyenne 61 ans du fait de l’allongement continu de la durée de cotisation demandée (41 ans en 2012). Donc le départ à 60 ans n’est un droit que pour ceux qui ont travaillé plus de
40 ans, qui ne concerne finalement pas tant de monde que ça. Mais il protège ceux qui ont commencé à travailler tôt.
Comment protéger ceux qui ont commencé à travailler tôt?
On peut travailler dès 16 ans. D’un point de vue purement mathématique, il est donc possible, à 57 ans, d’avoir suffisamment cotisé. Repousser l’âge légal de départ à taux plein imposerait à ces
personnes de travailler et cotiser 4 ans «pour rien». Pour l’économiste Jacques Bichot, on pourrait envisager du supprimer le «plafonnement du coefficient de proratisation», en clair, rendre
possible le fait de «gagner plus» que le taux maximum de pension, pour ceux qui auraient cotisé plus longtemps. Reste la question du financement de ce bonus...
Néanmoins, Danièle Karniewicz, présidente de la Cnav, estime que dans les nouvelles générations, «les personnes les moins qualifiées commencent, certes, plus tôt à cotiser, mais les premières
années de travail sont généralement difficiles», avec des ruptures et des périodes sans emploi, donc sans cotisations. «Avant 30 ans, il y a beaucoup de trimestre de perdus», résume-t-elle. Un
élément de plus qui tendrait à prouver que «le départ à 60 ans va devenir de plus en plus virtuel», explique Danièle Karniewicz.
Se dirige-t-on pas vers une réduction des pensions?
Pas forcément. Ce n’est que l’un des leviers possible. Claude Guéant a écarté cette piste, tout comme Xavier Darcos. Pour Danièle Karniewicz, il faut «préserver le niveau de retraite, en
expliquant aux gens qu’ils vont devoir faire un effort sur la cotisation pour vivre correctement leurs années de retraite».
La limite à ce rallongement de la cotisation, c’est que beaucoup de seniors n’arrivent pas à trouver un emploi. Le taux d’emploi dans cette tranche d’âge (55-64 ans) n’est en effet que de
39%.
M.N. et O.R.
http://www.francesoir.fr/politique/2010/01/20/aubry-35-heures-retraite.html
Aubry : des 35 heures aux 60 ans
Gérard Carreyrou, le mercredi 20 janvier 2010 à 04:00
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Du fait que la chaîne d’informations LCI n’est accessible qu’aux abonnés payants du câble et du satellite, les déclarations de Mme Martine Aubry dimanche soir dernier n’ont pas eu l’écho qu’elles
auraient eu si cela s’était passé sur une grande chaîne.
Il s’agissait pourtant d’une véritable révolution culturelle pour les socialistes et de la fin d’un tabou de 27 ans. Martine Aubry a tout simplement déclaré à propos de l’âge légal de la retraite
: « Je pense qu’on doit aller, qu’on va aller certainement vers 61 ou 62 ans, je n’imagine pas qu’on aille plus loin ! »
Cette déclaration de la première secrétaire du PS est une très bonne chose et un double révélateur.
– Martine Aubry, qui fut, avec Dominique Strauss-Kahn, l’inventeur des 35 heures sous le gouvernement Jospin, a fait du chemin depuis cette mesure contestée qui a coûté 20 milliards par an.
Aujourd’hui patronne du premier parti de l’opposition et présentée par les sondages comme la meilleure opposante à Nicolas Sarkozy, Martine Aubry s’affirme comme une présidentiable crédible et
possible pour 2012. Pour cela, elle doit peu à peu abandonner les dogmes théologiques du mitterrandisme des années 80, elle doit s’affirmer comme un leader de gauche pragmatique et moderne et
ressembler davantage par des propositions réalistes à une Angela Merkel qu’à une pasionaria intégriste.
On ne peut que se féliciter d’une telle attitude.
– Pour la réforme des retraites prévue en 2010, il est indispensable d’aller vers un consensus national pour modifier un système qui va dans le mur. La durée de vie et le cycle des études
s’allongent, la durée de travail doit s’y adapter en tenant compte de la pénibilité des tâches. Tous nos voisins européens s’y emploient et la France ne peut faire exception : en 2050, avec les
règles actuelles, il n’y aurait plus qu’un cotisant pour un retraité et le système serait en faillite.
L’évolution de Martine Aubry rejoint les prises de position des socialistes modernes comme Manuel Valls ou Jean-Marie Le Guen, il n’est pas du tout sûr qu’elle soit cautionnée par l’ensemble du
PS où les dinosaures mitterrandiens sont encore puissants, mais Martine Aubry, en faisant sauter le tabou des 60 ans, a pris date avec courage pour l’avenir, le sien et celui du pays.
Gérard CARREYROU
Edition France Soir du mercredi 20 janvier 2010 page 6
http://www.lesechos.fr/info/france/020322750489-retraites-fillon-se-rejouit-de-l-evolution-du-ps.htm
Retraites : Fillon se « réjouit » de l'évolution du PS
[ 21/01/10 ]
Le Premier ministre a salué hier l'ouverture faite par Martine Aubry sur l'âge légal de départ à la retraite. Mais cela prive la majorité d'un de ses angles d'attaque favori contre le PS.
Surtout ne pas apparaître crispé au moment où le PS évolue et laisser faire les divisions de la gauche… François Fillon a salué hier, lors de ses voeux aux parlementaires, l'ouverture de Martine
Aubry sur l'âge légal de la retraite « Les Echos » d'hier). « J'entends dire que le PS pourrait participer à la recherche d'une solution consensuelle : franchement, je m'en réjouis », a déclaré
le Premier ministre, soulignant qu'il avait « tendu la main au Parti socialiste » en vain en 2003 lorsque, en tant que ministre du Travail, il avait conduit la précédente réforme des
retraites.
Sur le même sujet
Les syndicats cherchent le chemin étroit de l'unité
« En Allemagne, en Suède, en Finlande, au Danemark, mais aussi en Espagne, les forces politiques, les partenaires sociaux ont trouvé les moyens d'un consensus sur la question des retraites. Si le
PS persévère dans cette voie, ce sera le signe que notre démocratie progresse et se modernise », a-t-il insisté, peu avant de faire un nouveau plaidoyer pour « l‘unité nationale » en temps de
crise. Dans la même veine, le ministre du Travail Xavier Darcos a pris « acte » de l'évolution de la première secrétaire du PS et en a tiré une conclusion immédiate : « C'est la preuve que le
message passe et que cette réforme est indispensable. »
« Un très mauvais signal »
En fait, l'exécutif attend de voir si Martine Aubry parviendra à tenir ses troupes sur cette position. C'est que l'ouverture - sous conditions -faite par la première secrétaire a non seulement
été contestée par le PCF et l'extrême gauche, mais aussi par certains socialistes. Hier encore, l'un des représentnants de la gauche du parti , Henri Emmanuelli, a jugé que c'était « un très
mauvais signale» de revenir sur la retraite à 60 ans. Cela doit « rester la norme », a déclaré, de manière plus surprenante, le strauss-kahnien Pierre Moscovici. Aussi, le porte-parole du
gouvernement, Luc Chatel, avait-il ironisé hier matin sur Europe 1 en déclarant « attendre avec une certaine impatience les propositions » du PS et avoir, pour l'instant « un peu de mal à les
comprendre ». Ce faisant, il avait aussi donné l'impression que l'exécutif est gêné par l'évolution du principal parti d'opposition sur ce sujet sensible et grand public.
« Politiquement habile »
Il est vrai que Martine Aubry vient de priver le gouvernement, à quelques semaines des régionales, d'un de ses angles d'attaque favori : pointer le « conservatisme » et « l'immobilisme » de
l'opposition. « Politiquement, c'est habile, car cela présente le PS comme un parti de gouvernement responsable et cela peut plaire à des électeurs qui penchent pour Bayrou ou les écologistes »,
note un conseiller gouvernemental. D'autant que sur le fond, Martine Aubry a mis suffisamment de conditions pour justifier plus tard un raidissement. Si, en revanche, les socialistes jouent le
jeu jusqu'au bout, cela peut enlever tout prétexte au gouvernement pour faire un coup pendant l'été, admet-on, bien que François Fillon envisage plutôt un texte à l'automne. Aucune consultation
formelle des chefs de parti n'est programmée pour le moment, même si Xavier Darcos a invité Martine Aubry, qui réserve sa réponse.
ELSA FREYSSENET, Les Echos
http://www.liberation.fr/politiques/0101614776-le-guen-sur-les-retraites-le-ps-ne-peut-pas-etre-que-dans-la-critique
Politiques 20/01/2010 à 16h46
Le Guen: «Sur les retraites, le PS ne peut pas être que dans la critique»
InterviewLe député (PS) de Paris, qui demande à son parti de mesurer la complexité du dossier des retraites, appelle droite et gauche à aller dans le sens d'un «compromis social». Selon lui,
«tout le monde doit faire des efforts pour arriver à une position responsable» sur le sujet.
60 réactions
Recueilli par LAURE EQUY
Le député (PS) de Paris, Jean-Marie Le Guen, à Paris, le 26 avril 2007 (Benoit Tessier / Reuters)
Sur un éventuel allongement de l’âge de départ à la retraite, Martine Aubry a estimé, dimanche sur RTL, qu’«on va aller très certainement vers 61 ou 62 ans». Comment comprenez-vous cette
déclaration de la première secrétaire du PS?
En voulant dire que l’âge réel de départ à la retraite était déjà, souvent, de plus de 60 ans, elle a exprimé que les positions sur le dossier des retraites ne peuvent pas tourner autour de
simples slogans. Le problème des retraites est, on le sait, tout à fait complexe. De multiples paramètres sont à prendre en compte, comme la cotisation, la pénibilité, la compatibilité par points
ou par années, le calendrier de mise en œuvre.
N’y a-t-il pas d’autres solutions que l’allongement de l’âge de départ à la retraite?
A mon sens, Martine Aubry n’a pas pris une position sur l’âge de départ à la retraite mais a voulu montrer que la réalité était plus complexe. Les choses ont déjà beaucoup bougé. Il y a de
l’hypocrisie à dire encore que de nombreux Français partent à la retraite à 60 ans ou que l’avenir des retraites est assuré! Et on ne doit pas aller plus vite que la musique. Le PS n’a pas encore
défini sa position sur les 7 ou 8 grands facteurs du dossier des retraites. Moi, j’insiste surtout sur la question de la méthode.
Dans le courrier que vous avez envoyé à Aubry, vous appeliez justement le PS à changer de méthode. C’est-à-dire?
Il faudrait que le PS ait établi un guide de propositions, probablement vers la fin du mois de mars, après les élections régionales. Dans la lettre que j’ai adressée à Martine Aubry, j’expliquais
que le PS ne devait pas jouer un rôle passif mais demander à être associé aux discussions sur les retraites et peser, que ce soit une série de rencontres bilatérales ou un processus de type
Grenelle. Et pourquoi ne pas aller également vers l’idée d’un compromis social? Il s’agirait d’une position relativement innovante dans la vie politique française. Cela implique que tout le monde
fasse des efforts pour arriver à une position responsable et durable sur l’avenir à moyen terme de notre système de protection sociale.
Pensez-vous vraiment qu’un compromis soit possible? Le dossier des retraites n’est-il pas, par définition, un sujet clivant entre droite et gauche?
Je ne pense pas, même s'il y a bien sûr des approches très différentes. La méthode que je propose représente un changement de culture mais elle empêcherait aussi, je crois, la droite d’être
tentée de passer en force. Si le compromis n’est pas possible, la gauche devra s’engager sur les points qu’elle voudra revoir en 2012. Or, je fais attention à certaines positions très
sympathiques mais qui ne sont pas toujours tenables. Les Français sont forcément réticents à faire de nouveaux efforts et c’est légitime, l’effort n’étant pas équitable compte tenu du bouclier
fiscal voulu par la droite. Mais nous devons penser notre action dans la durée, avoir une vision stratégique et non pas être dans l’instantané, l’émotion et la critique systématique. Un tel
compromis ne peut pas, évidemment, dépendre que du PS: si la droite ne fait pas, elle aussi, des pas en avant, il n’y aura pas d’accord. Elle doit, pour cela, sortir de ses prises de position
caricaturales.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/01/21/01011-20100121FILWWW00421-retraites-fillon-ne-devrait-pas-se-rejouir.php
Retraites: Fillon ne devrait pas se réjouir
AFP
21/01/2010 | Mise à jour : 09:06 | Ajouter à ma sélection
Le maire PS de Lyon Gérard Collomb a estimé ce matin que François Fillon a "peut-être tort de se réjouir trop vite" de la position du PS sur les retraites car elle "signifie que la gauche est
peut-être en train de faire une évolution et de se préparer à nouveau à prendre le pouvoir".
"Je crois peut-être que François Fillon a tort de se réjouir trop vite. Pour une raison bien simple : ça veut dire que la gauche est peut-être en train de faire une évolution et de se préparer à
nouveau à prendre le pouvoir", a déclaré M. Collomb sur Canal+.
Jeudi lors de ses voeux aux parlementaires, le Premier ministre s'était "réjoui" de voir le PS à la recherche "d'une solution consensuelle" sur l'avenir des retraites.
"Tant que vous avez une force d'opposition qui est simplement dans la critique systématique, elle ne peut pas rencontrer l'adhésion des Français. A partir du moment où elle tient un discours plus
responsable on se dit : tiens, peut être qu'ils pourront revenir au pouvoir", a expliqué le maire de Lyon.
Selon M. Collomb, Martine Aubry "incarne ce que le PS veut être : à la fois prenant en compte l'ensemble des problèmes sociaux et puis en même temps réaliste, prenant en compte les réalités".
"Qui, aujourd'hui, ne voit pas qu'effectivement la moyenne d'âge augmente, que nous aurons de moins en moins d'actifs par rapport aux retraités et donc qu'il faut faire quelque chose", a-t-il
dit.
"Quand on abordera le dossier concret, je suis sûr qu'Henri Emmanuelli aura des positions tout à fait réalistes", a-t-il prédit alors que le député des Landes, représentant de l'aile gauche du
PS, est contre toute remise en cause de la retraite à 60 ans.
Mme Aubry a estimé dimanche que le départ à la retraite pouvait aller à "61 ou 62 ans", sous conditions. Elle s'est déclaré ouverte à un débat "si le président de la République est prêt à
travailler véritablement sur la base de principes justes".