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La Chambre aux Echos

Publié le 21 janvier 2010 par Morrighan
Voilà un des livres que m'a gentiment apportés le Père Noël cette année, après que je lui en ai touché deux mots.
Comme toujours, c'est au cours d'une visite au dernier étage de la Fnac Montparnasse que ce livre avait attiré mon attention, suite à la lecture du quatrième de couverture :
"Sur une route du Nebraska, Mark Schulter est victime d'un grave accident de voiture. A son réveil, après un profond coma, il reconnaît tous ses proches, sauf Karine, sa soeur aînée. Déboussolée, meurtrie, celle-ci fait alors appel à Gerald Weber, un célèbre neurologue. Le diagnostic est sans appel, Mark est atteint du rarissime syndrome de Capgras : il considère Karin comme une pâle imitation de sa soeur, une usurpatrice. Tandis que Weber étudie son cas, Mark tente de reconstituer ce qui s'est vraiment passé la fameuse nuit de l'accident, et de démasquer ce témoin anonyme qui lui a sauvé la vie avant de disparaître en laissant un étrange message. Ce qu'il découvrira va bouleverser à jamais sa vie et celle des siens..."
Autant vous le dire tout de suite, en ce qui me concerne, le bouleversement n'a pas eu lieu. L'intrigue de base est pourtant originale et captivante, mais le livre traîne en longueurs sur 702 pages.S'attarder dans les moindres détails sur la migration des grues, la crise professionnelle et conjugale du Dr Weber, ajoutée au catalogue exhaustif de cas neurologiques étudiés par ce même docteur au cours de sa vie, me semble superflu et à la longue, soporifique. En parler est nécessaire pour installer l'atmosphère particulière du roman et servir l'intrigue, mais là on frôle l'overdose. L'éditeur aurait pu demander à Richard Powers de raccourcir son roman d'une ou deux centaines de pages.Quand aux personnages, si Mark Schulter tire son épingle du jeu, ceux qui l'entourent semblent bien fades en comparaison.Seule l'envie de découvrir le fin mot de l'histoire m'a aidée à arriver péniblement au bout de cette lecture. Et tout cela pour... pas grand chose. Le dénouement est relativement décevant.
Je n'irais pas jusqu'à dire que j'ai détesté cette lecture ; je serais même tentée de laisser une deuxième chance à l'auteur pour une prochaine lecture.
Mais à moins d'être un fanatique des grues et des sciences neuro-cognitives, je ne conseillerais pas ce livre à un ami.

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