Lionel Jospin était le meilleur !
Dans la seconde partie du documentaire interview "Lionel raconte Jospin" diffusé par France 2 le 21 janvier 2010, qui portait sur la période 1988-2002, on a pu comprendre une fois encore que
Lionel Jospin a un ego vraiment surdimensionné, peut-être plus que celui de Valéry Giscard d'Estaing ou d'Edouard Balladur même si n'apparaît pas cette condescendance propre aux personnes qui se
croient super-intelligentes.
J'ai noté (entre autres) quelques passages savoureux de narcissisme et de super-opinion de lui-même :
1. Lorsqu'il est Ministre de l'Education nationale (1988-1992), Lionel Jospin évoque le formidable boom démographique auquel il a dû faire face et les moyens qu'il a réussi à
mettre en place pour cela. Il continue en disant qu'heureusement qu'il était là !
2. En 1992, Lionel Jospin explique qu'il est convoqué par Mitterrand à l'Elysée. Au lieu de discuter des forces et faiblesses des candidats à la succession d'Edith Cresson à
Matignon, Mitterrand lui annonce qu'il ne sera certainement pas présent dans le prochain gouvernement (celui de Bérégovoy). Jospin explique cette mise à l'écart par la présence de Bernard Tapie
et que Mitterrand ne voulait pas le mettre mal à l'aise avec Tapie (Mitterrand ne lui avait évidemment pas annoncé son intention de nommer Tapie ministre). Amusante explication personnelle.
3. En 1993, après son échec aux législatives, il se retrouve sans activité (mais avec son salaire de haut fonctionnaire du quai d'Orsay). Il demande alors à Alain Juppé (son
ministre de tutelle) une mission (qui aurait pu le faire quitter définitivement de la politique). Jospin insiste cependant pour dire qu'il lui fallait quand même une mission à la hauteur de ses
compétences (bref, pas n'importe quoi non plus, à l'époque, la rumeur parlait de l'ambassade en Allemagne,poste prestigieux). Finalement, Juppé refuse de lui confier une mission car ses
copains l'auraient refusé... (il a dû se mordre les doigts).
4. Quand il explique son action comme Premier Ministre (de 1997 à 2002), il parle de "quinquennat" au lieu de "législature", comme s'il avait eu un quinquennat (alors qu'à
l'époque, c'était encore le septennat de 1995 à 2002). Bref, Jospin très marqué par sa non-élection de 2002.
SR (22 janvier 2010)
http://www.lepost.fr/article/2010/01/22/1900746_lionel-jospin-etait-le-meilleur.html
http://rakotoarison.lesdemocrates.fr/article-121
http://www.centpapiers.com/lionel-jospin-etait-le-meilleur/11305/