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Weeds

Par Anaïs Valente

Weeds, apparemment ça signifie mauvaise herbe.  C’est du moins ce que me dit le traducteur en ligne.  Ça doit également vouloir dire herbe, alias shit, cannabis, joint, marijuana et j’en passe.
Et c’est La Deux, savoir la seconde chaîne publique belge, qui nous propose cette nouvelle série.  Vous lisez bien : La Deux.  Pour les non belges, La Deux est l’équivalent français de France 3, dirons-nous, soit une chaîne publique, avec tout ce qu’une chaîne publique peut avoir de ... public, alors que RTL-TVI, chaîne privatisée, s’apparenterait plus à TF1, en ce qu’elle est motivée par la course à l’audience, un côté un peu racoleur, des séries à gogo et une passion pour la télé réalité.
Donc, que La Deux nous propose Weeds, une série traitant, en gros, de la vie d’une veuve désargentée qui se lance dans le trafic de drogue dite douce pour survivre financièrement, une série dont le générique est orné d’une immense feuille de cannabis, ça me cloue au sol.  Scotchée, l’Anaïs.  Eberluée, l’Anaïs.  Mais curieuse, comme toujours, l’Anaïs.
Alors j’ai regardé.  Quatre épisodes à la suite, tant qu’à faire.  Quand La Deux frappe, elle frappe fort.  
Verdict ?  Faut s’accrocher.  Ça deale en rue, ça fabrique des gâteaux parfumés à l’herbe, c’est grossier à chaque phrase, ça visite des boutiques exclusivement dédiées à la drogue, ça couche avec hommes ou femmes, voire hommes ET femmes, et à mon avis je ne suis pas au bout de mes surprises... loin s’en faut.
Choquée ?  Un tantinet. Mais j’ai aimé.  C’est politiquement incorrect.  Mais y’a quelque chose d’interpellant dans cette série.  De touchant.  J’accroche.  Et j’attends la suite...
Et je vais vous avouer une chose.  Ne le répétez à personne.  Eloignez les enfants et les mineurs d’âge.  Je ne sais pas pourquoi, moi qui suis contre toute drogue, qu’elle soit sous forme d’alcool, de drogue proprement dite, de médocs ou de chocolat, non allez, pas de chocolat, et bien ça m’a donné envie d’essayer, une fois rien qu’une, une petite taf de shit.  Juste une taf.  Pour sentir ce que ça fait.  Une fois seulement.  Paraît que ça diminue la douleur, et là ça pourrait m’être utile en ce moment.  Bon ça va, promis, j’en parle plus, c’est pas bien de dire ça sur un blog, je sais.  Mais c’était une petite envie comme ça, quoi.  Juste une fois.

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