Vous en avez déjà entendu parlez, vous, de l’advertainment ?
Cette tendance qui nous vient de nos amis américains, surchargés de messages publicitaires (un américain, en moyenne, lit ou voit 2000 messages publicitaires par jour_source prodimarque), et qui associe le ludique (généralement jeux ou films) à une marque, pour délivrer un message publicitaire, le plus souvent, diffusé sur le web.
Chaque ville américaine a désormais son agence d’advertainment (oui, ils aiment créer de nouveaux mots).
Pas bêtes ces américains, sauf que … nous ne sommes pas QUE des consommateurs de pub. Il nous arrive, parfois, d’apprécier de regarder un film sans pour autant faire attention à la marque de la voiture, au costume trois pièce porté par le protagoniste, de jouer à un jeu de foot, sans scruter les marques des partenaires sur les gradins…
Mais l’advertainment ne s’est pas cantoné à faire que du placement produit, ou à vanter les mérites de son dernier rasoir 26 lames, à travers une mini série web, avec comme acteur principal Tiger Woods.
-pause-advertainment-Arrivez-vous à dire :» Non, nous ne nous désolidariserons pas ?» -Brought to you by Nothing Is Original-fin de la pause-
Non, l’advertainment s’essaie parfois à délivrer un contenu intéressant, qui peut et pourra permettre à certains artistes d’émerger (nous attendons notamment les créations de l’agence Blue,de Luc Besson).
Ci-dessous, un exemple illustrant nos propos, avec le nouveau court métrage de Spike Jonze (nous en avions déjà parlé pour son court avec Kanye West), à l’initiative d’Absolut, qui peut laisser présager que la publicité peut avoir un avenir plus artistique :