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La raison d’etre d’un communicant (iii)

Par Christophe Le Vaillant @mceogroup
LA DEUXIEME DIMENSION DU COMMUNICANT : LE SAVOIR-FAIRE
Savoir élaborer, mettre en œuvre, suivre et évaluer un plan de communication.
Et oui… Avoir la capacité d’adapter des bons messages aux bonnes cibles ! C’est un métier ! Dans les négociables, le communicant ne doit pas céder sur l’essentiel, sur ce qui fonde sa légitimité, le socle de sa crédibilité : le plan de communication. Mais attention : pas de stratégie de communication, pas de plan de communication. Ca c’est pour la théorie.
En pratique, si votre entreprise n’a pas de stratégie de communication explicite, faites-le quand même ! Ca peut toujours servir.
Nota Bene : Ne pas confondre plan de communication et catalogues d’outils, de supports à mettre en place ; mais bon, je ne vais pas vous faire une leçon sur les basiques du plan de communication !

Savoir faire des propositions à sa direction (et le plus souvent innovantes).
Là, ça se complique. Le communicant doit savoir faire « bouger » sa direction surtout quand elle est timide et qu’elle considère la communication comme un centre de coûts ou comme une annexe d’un traiteur ou de Kiloutou !
A un directeur de la communication à qui l’on demanda de préciser sa conception de la communication interne répondit : « La communication interne ? C’est savoir commander de bons petits fours et du champagne (sic) ».
Je reconnais que pour un communicant, l’exercice de son métier, dans ces conditions n’est pas aisé !
Comment la faire « bouger » ? La meilleure arme, c’est la créativité. Préférez « créativité » à « innovation », ça fait moins peur. Souvent les entreprises ont le mot « innovation » à la bouche : nouveaux produits, nouveaux débouchés, nouveaux marchés, mais dès qu’un communicant utilise les mêmes mots, ça fait peur ! Vous l’avez vécu ?
Nota Bene : Ce directeur de la communication n’est plus en fonction !!!

Savoir improviser.
L’improvisation est la chose la mieux préparée, la mieux maîtrisée dans la vie.
Ce n’est pas toujours facile à admettre, mais un communicant doit savoir qu’il peut improviser à l’improviste ! Il doit savoir improviser à l’improviste !
C’est le petit « plus » qui fera la différence entre communicants. Y a ceux qui savent et ceux qui ne savent pas ! Mais bon, nous sommes dans le savoir-faire, ça se corrige !
Conseil auprès des tiers dans l’entreprise.
Un communicant c’est aussi un fournisseur interne. Le mouvement est irrémédiable. Il doit tout savoir, tout connaître des facettes du métier. Connaître les ficelles, comment faire moins cher, apporter les meilleurs conseils, justifier la valeur ajoutée de toutes les actions de communication, etc. Un communicant doit être prêt à affronter tout cela, seul ou avec un prestataire extérieur.
Dans un futur « post », nous discuterons ensemble de la différence entre les apports d’une direction de la communication et les apports d’une agence de communication dans le conseil et la mise en œuvre d’une stratégie de com’. Oui ! Oui ! Connaissant les deux côtés de la rive, ce n’est pas la même chose !!!
A suivre : Le Savoir-être.

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