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Kaze no Stigma

Publié le 23 janvier 2010 par Jibouille

Kazuma Kannagi fait partie d’une illustre famille de mages de feu vieille d’un millénaire. Cependant, il est renié par cette famille devant son incompétence, alors que même des personnes des branches secondaires ont plus de pouvoir que lui. Quatre ans plus tard, il revient dans sa ville natale. Il détient le pouvoir du vent. Son retour se fait en même temps qu’une série de meurtre perpétré par le même genre de magie. Il est donc le coupable idéal.

Kaze no Stigma

Kaze no Stigma est le shonen de base. Vous savez, ce genre d’animés tourné vers l’action avec un héros hyper fort et une histoire d’amour simplette. partant sur ce principe, il est clair qu’il ne peut pas faire l’unanimité. Si vous recherchez une série dotée d’un scénario béton ou profond, vous perdez votre temps. Kaze no Stigma ne se veut que divertissant. Y parvient-il, voilà la vraie question!

Chaque animé du même genre a ses qualités et ses défauts. Ici, le héros ne découvre pas sa force au fur et à mesure car il la possède déjà. Jamais il n’est mis en difficulté et il a tout à fait conscience de ses limites. Il n’est là que pour supporter une héroine potable et l’aide à trouver sa vraie force. Il a plus un role de mentor que de véritable guerrier. Bien entendu, la jeuen fille tombe amoureuse de ce beau jeune homme et cette « histoire d’amour » évoluera tant bien que mal. Evidemment, elle reste au second plan car ce n’est pas le point privilégié dans les shonens en général. Les personnages sont assez classique mais le héros possède un réel charisme, ce qui pousse plutot l’animé vers le haut.

L’histoire en elle-même n’est pas sensationnelle. On assiste à des combats répétitifs, bien que correctement traités grace aux pouvoirs intéressants, contre des ennemis sans profondeur. Tout ca sur un très léger fond de fan service mais vraiment discret, ce qui est plaisant. Ras le bol des petites culottes à outrance que l’on montre sans fondement. Là, tout est suggéré et pas vraiment montré. La seule ombre au tableau réside dans une fin sans queue ni téte qui n’est là que pour préparer une seconde saison (ou alors, il y a un gros problème). Les derniers épisodes étaient pourtant attractifs car le passé de notre héros ténébreux revient, avec son lot de révélations mais le dernier tombe un peu brutalement et ne conclut rien. Un petit dérapage scénaristique (si scénario il y a).

Le bilan est plutot positif pour un shonen. Tout est déjà-vu mais j’ai passé un bon moment de détente devant et, à part une fin moyenne, l’ensemble est plus que correct. Après ca, ca dépend de ce qu’on veut y trouver.


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