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PS lovérien : une nouvelle marche dans la descente aux enfers

Publié le 24 janvier 2010 par Blocnotes

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Au lieu d'y voir un premier pas vers la réconciliation que je souhaite, le PS de Louviers a pris comme un coup de poing ma présence sur la liste d'Alain Le Vern.

Le parti radical de gauche existe. Le parti radical de gauche va bien. Indépendant mais allié du PS, le PRG est incontournable à gauche.

La section locale du PS s'acharne à nier cette évidence et préfère faire le lit de la droite plutôt que d'admettre l'existence des radicaux de gauche et la nécessité de travailler avec eux. Au lieu de s'en réjouir, ils ont pris comme un coup de poing dans la figure ma présence sur la liste d'Alain Le Vern.

Conséquence de cette logique absurde : désavoués par leur propre parti, ils travaillent pour la droite en refusant officiellement de soutenir la liste PS aux régionales ! Après avoir fait élire un candidat UMP au conseil général !

Jusqu'où ira le PS lovérien dans sa dérive ?

Cette semaine, la section locale a franchi une nouvelle étape vers l'auto-destruction : elle a informé la presse, qui en fait ses choux gras, qu'elle ne soutiendra pas la liste de gauche aux régionales, pourtant dirigée par Alain Le Vern. Elle ne participera pas à la campagne de Marc-Antoine Jamet, tête de liste dans l'Eure. Déjà marginalisés au sein du PS de l'Eure, les socialistes lovériens descendent inexorablement, marche après marche, l'escalier d'une logique suicidaire.

Première étape : la scission.

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Aux élections municipales, les élus PS lovériens quittent la majorité de gauche unie qui dirige la ville depuis 1995. Une majorité qui mène une politique municipale incontestablement de gauche et qui est appréciée de la population. 

Résultat : une raclée aux municipales. Incapable d'expliquer de façon crédible les raisons de leur dissidence, les socialistes perdent leurs postes dans la municipalité et le crédit d'un bon bilan collectif qu'ils avaient contribué à construire.

Deuxième étape : la trahison.

Faire dissidence aux élections sans pouvoir expliquer politiquement les vraies raisons de la divergence est un acte sérieux et grave... lorsqu'il conduit à la défaite.Toutefois, ce n'est pas un crime et reste relativement banal.

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En revanche, violer la règle sacro-sainte à gauche du désistement républicain, en maintenant ses candidatures au second tour est inadmissible.Le PS a fait élire à Louviers un conseiller général UMP et donc a fait perdre un siège à la majorité de gauche du Conseil général !

Cette ineptie n'est pas près d'être oubliée, à commencer par les électeurs socialistes qui, après coup, ont compris que le PS de Louviers avait trahi toute la gauche départementale.

Troisième étape : l'affolement

A Louviers, les élections ont confirmé la confiance accordée par la population à la politique menée par l'équipe de gauche majoritaire.

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Comme une guêpe prisonnière d'une bouteille, les élus PS au conseil municipal se précipitent dans toutes les directions pour se heurter à la barrière invisible qui les emprisonne : le crédit accordé au maire et leur propre discrédit.

Voulant faire flèche de tout bois, ils utilisent des arguments contradictoires, d'inspiration tour à tour ultra-gauchiste, poujadiste, marécageuse... Cette incohérence les rend inaudibles et leur marginalisation s'accentue.

Quatrième étape : la Néantisation Par l'Alliance (N.P.A.)

Refusant de voir que la seule issue est de renouer avec la municipalité, de saisir la main que je leur tends depuis leur défaite aux municipales, ils ont imaginé de faire alliance avec le NPA ! Ce faisant, ils crédibilisent - un peu - le parti de Besancenot, mais se décrédibilisent encore plus.

Ils retrouvent le NPA sur tous les arguments moribonds de la gauche archaïque, se coupant chaque jour des électeurs de la gauche gestionnaire (PS), et de la gauche moderne (PRG).

Mais lorsqu'ils faudra dire aux électeurs que leur posture idéologique sur la gestion de l'eau se traduirait par une hausse massive des factures, ils prendront une dérouillée ! Ils en sera de même sur les rares sujets qu'ils veulent faire vivre ensemble, comme le refus de la vidéo-surveillance.

Pour le PS, il est urgent de changer, crucial de se réconcilier...

Les élections municipales approchent, qu'on le veuille ou non. Et le choix va devenir pressant pour les socialistes lovériens.

* Revenir au sein de l'union avec notre municipalité ?

* Faire alliance avec un NPA qui se pourléche les babines à l'idée de plumer la volaille socialiste ?

* Aller seuls au devant d'une défaite encore plus cuisante ?

Une défaite assurée puisqu'aucun de leurs arguments n'est populaire et puisque qu'ils sont aujourd'hui clairement désavoués par leur propre parti. Or, seule l'étiquette PS - et non la pertinence de leur politique - leur assurait le minimum vital en matière électorale...

Aujourd'hui désavoués par le PS départemental, ils peuvent craindre le pire...

PS : Quand au PRG, qui a loyalement fait campagne pour la candidate désignée par le PS pour l'élection présidentielle, qui a loyalement servi la majorité de Jean Louis Destans et la majorité d'Alain Le Vern, il se prépare sans état d'âme à faire campagne pour la liste PS-PRG dès le premier tour.

La solidarité, l'esprit d'union et la loyauté sont de notre côté. Comme d'hab !

Alors, si vous ne supportez pas l'idée de rester les bras ballants pour aider la droite, si vous voulez faire campagne pour la liste PS-PRG dans les cantons de Louviers pour la gauche aux régionales, rejoignez nous ! Mon adresse : [email protected]


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