Magazine Humeur

Du mensonge en politique

Publié le 25 janvier 2010 par Aragon

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La principale pathologie affectant tous les politiciens professionnels : Le syndrome de Pinocchio. C'est moi qui l'appelle comme ça.

Marguerite Duras dit en 1986 dans son bouquin "Écriture et politique" : "Ce qui est sidérant en politique et particulièrement propre à la droite, c'est de mentir et de ne pas croire en son mensonge". C'est du lourd ce qu'écrit Marguerite. Il faut bien y réfléchir. Mentir sciemment et ne pas croire que l'on ment. Trop fort !

Ils mentent donc effrontément les politiciens de droite, mais aussi de gauche, du haut, du bas et du milieu. Trop facile de tout réduire à la droite. Par définition promettre c'est commencer à mentir. Et les promesses c'est le b.a.-ba du métier en politique. Ils nous font de belles promesses en général - et on le sait bien - pendant les campagnes électorales. Le scrutin à peine refroidi, ils nous perforent le crâne en nous embrassant pour nous remercier du bulletin déposé dans une urne électorale qui s'avérait être en réalité une urne funéraire.  Véritable canope à l'effigie de Marianne.

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De ce "trou crânien" sortent de facto toutes nos illusions. Elles s'envolent, comme des éphémères sur un étang. Déjà mortes avant d'avoir vécues.

Les 14 et  21 mars on vote  pour les régionales en France.

Notre vie va t'elle se porter mieux du résultat ? Bien sûr que non.

Il faut se souvenir du dernier sondage SOFRES/ Science Po de décembre 2009 qui montre, hélas, que deux tiers des français (67 %) ne font absolument pas confiance aux politiciens de droite et de gauche, n'ont  donc pas confiance aux "politiques". 78 % des français pensent même que les "politiques" ne se préoccupent pas d'eux. La droite tient "le château", la gauche tient "la campagne". Le peuple, lui, personne ne le tient, il essaie de survivre comme il peut.

Trève de blabla ! Que faut-il faire ? Trois solutions à mon sens, au choix  :

1/ Se présenter soi-même, hors parti, avec fougue et panache, sans penser qu'on va se ramasser une "branlée". Comme on a toute la foi des innocents, on sera élu bien sûr. Là, attention ! L'assiette sera "goûteuse", mais gare ! Résistez à la tentation, ne perdez pas votre âme, ne perdez pas de vue votre "profession de foi". Faudra se battre le temps du mandat pour les frangins restés au ras des pâquerettes, pour demander sans jamais cesser l'instauration d'un MANDAT UNIQUE et NON RENOUVELABLE. Essayer d'abattre par tous les moyens légaux ce fléau que constitue "le métier politique".

2/ S'en branler, balancer sa carte d'électeur aux gogues car elle ne sert à rien, en tout cas pas à nous, électeurs. Aller à la pêche le jour du scrutin. Peut-être "qu'ils" se poseraient des questions s'il n'y avait plus un jour que 10 % de votants.

3/ Faire zazen.




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