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Les étudiants anglophones de Laval victimes de vandalisme
L'Association étudiante des étudiants en anglais de Laval (APEAL) qui représente les étudiants des baccalauréats en enseignement de l'anglais langue seconde (BEALS) et en études anglaises (ES) a récemment été victime de vandalisme.
Les étudiants anglophones de l'Université Laval seraient victimes d'anglo-bashing depuis quelques mois. Le dernier épisode : les exemplaires de leur journal recouverts de graffitis "Vive le Québec".
Désormais, la porte du local de la petite Association des programmes en études anglaises à Laval (APEAL) se verrouille tous les jours à 17h.
L'Association, qui regroupe 369 étudiants, pour la plupart anglophones, en a plus qu'assez des intrusions et du vandalisme dans son local.
Le matin du samedi 27 octobre, des gens seraient entrés dans le petit local du pavillon De Koninck. Selon Jonathan Tremblay, vice-président du Regroupement des associations étudiantes de la faculté des lettres, auquel l'APEAL est affiliée, les malfaiteurs ont barbouillé la soixantaine d'exemplaires du journal anglophone de l'Association, The Outrageous Escape, fraîchement imprimé, mais pas encore distribué.
Des phrases comme "Vive le Québec", "L'éducation pour tous" et "Au Québec on parle français, cal..." ont été écrites au feutre noir sur les exemplaires.
Sur l'un d'eux, on avait écrit "L'ASSE pour vous déniaiser". "À cause de ça, on se demande si le geste n'a pas été posé parce que l'APEAL a refusé de s'affilier à l'Association pour une solidarité syndicale étudiante et a voté contre la grève sur le dégel des frais de scolarité", dit Jonathan Tremblay.
Le porte-parole de l'ASSE, Hubert Gendron-Blais, nie tout lien entre ce méfait et son organisation. "C'est pas un geste très fort", commente-t-il, en ajoutant que ce n'est pas la première fois que des gestes radicaux sont faussement mis sur le dos de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante.
Avant l'épisode des journaux, le local de l'Association des programmes en études anglaises avait souvent été visité par des malfaisants, affirme Jonathan Tremblay. Ces gens se seraient amusés à effacer le grand tableau d'affichage des étudiants pour écrire des phrases comme "Vive le Québec libre" et "Rentrez chez vous".
À la fin de la session dernière, une cinquantaine d'autocollants ont été posés sur les murs du local. "C'est quelque chose qui dure depuis quelque temps, mais qui est plus intense récemment, constate Jonathan Tremblay. C'est vraiment plate."
Malgré plusieurs tentatives, il a été impossible de parler aux gens de l'APEAL.
Source: MATHIEU, Isabelle. "Méfaits contres les étudiants anglophones de Laval", Le Soleil, le jeudi 8 novembre 2007, http://www.cyberpresse.ca/article/20071108/CPSOLEIL/71107256/6585/CPSOLEIL, page consultée le 9 novembre 2007.