On le sait, Rachida Dati ne supporte déjà plus le parlement européen. Qu’à cela ne tienne, une journaliste l’a remplacée dans l’hémicycle de Strasbourg en prenant sa place. Avec une inquiétante facilité, la journaliste de Grazzia s’est assise à la place de l’ex-garde des Sceaux sans avoir été inquiété par la sécurité. C’est Marianne2.fr qui raconte les coulisses de cette information passée inaperçue au moment de sa publication il y a deux semaines dans le magazine Razzia.
« »Florence Willaert, l’auteur de l’article, a réussi un joli coup, avec photo à l’appui : s’introduire à l’intérieur de l’hémicycle et prendre la place de « l’eurodépitée » ! « Rien de plus simple, écrit-elle, Il suffit d’entrer dans l’hémicycle, l’air de rien, en déclinant sa nouvelle identité, « Hello, I’m Rachida Dati », tout en s’excusant d’avoir oublié son badge. Puis on s’installe tranquillement à la place nominative de la députée, la n°?418. Incroyable : c’est le seul pupitre inoccupé déjà activé. La carte à puce personnelle de Rachida Dati a été mystérieusement introduite dans la borne de présence posée sur son bureau. Grâce à cette carte, on peut jouer à voter au nom de Madame Dati, et même s’amuser à faire un petit discours » !
Contactée, la journaliste confirme son récit : « La séance portait sur les homosexuels en Ouganda, précise-t-elle, Il était question de savoir s’il fallait prendre des mesures d’ingérence ou pas. » Et de confier avoir été « très tentée de voter ». Elle s’est finalement contentée de « passer un coup de téléphone ». À la manière de Rachida…
Mais au-delà de l’anecdote qui prête à sourire, le récit de la journaliste soulève des questions qui, elles, n’ont rien de drôles. On entrerait donc au Parlement européen comme dans un moulin ? Et l’on pourrait voter sans même avoir été élu. »
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