Au cours de son entretien lundi 25 janvier avec Laurence Ferrari, Nicolas Sarkozy a tenté de justifier les rémunérations plantureuses des diigeants de nos grandes entreprises en évoquant « les salaires mirobolants de certains footballeurs ». Sous-entendu : étant donné les gains pharaoniques des artistes du ballon rond, que ne devrait-on pas accorder à ceux qui dirigent les fleurons de notre industrie ? Notre Président s’aventure à rapprocher des faits qui n’ont pas grand-chose en commun. Je livre ci-dessous quelques réflexions à ce sujet :
- Un joueur de football et un PDG n’ont pas le même rôle dans les équipes où ils évoluent.
- Existe-t-il un marché international des chefs d’entreprise ?
- Qui paye les uns et les autres ?