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Prix du Président de la République 2012

Publié le 28 janvier 2010 par Aragon

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Il a un nom de crack, pas de canasson, de vrai crack, parole de turfiste !

Un authentique pur-sang ! L'animal serait presque de la lignée des Tidalium Pelo, Bellino, Ideal du Gazeau et autre Général du Pommeau. Il s'appelle Galouzeau de Villepin et le bougre tient la corde.

Surtout aujourd'hui où il vient de remporter le Grand Steeple-chase d'hiver, le grand prix des embourbés & coups fourrés du tribunal correctionnel de Paris. Déférence gardée envers le poète qu'il restera, l'homme d'avenir pour la France qu'il souhaiterait être, le lavé de toute tache qu'il est désormais, je sens ce bel animal - racé - de compétion, piaffer d'impatience à l'idée du Grand prix du Président de la République 2012.

Quelle course en perspective ! Le petit poney de tête qui a pourtant étonnamment gagné des courses prestigieuses par le passé, accuse le coup maintenant. Il n'est plus si fringant qu'hier.  C'est vrai  que son entraîneur a commis une sacrée bourde. Le fait d'être mis au vert de long mois avec une belle et langoureuse pouliche , stabulation-libre dorée en prime, avoine à profusion, n'arrange pas la sauce. Si la libido s'en trouve confortée, c'est au détriment de la forme qui n'est plus...olympique. Loin s'en faut. Sondages à l'appui.

Un champion ça doit garder son énergie au froid, ça ne doit pas se disperser en batifolages champêtres désastreux pour la forme. C'est dommage car dans les boxes concurrents y'avait pas trop de clients bien sérieux. Du beau monde certes, du beau monde mais pas mal de quadrupèdes éculés, des rosses fatiguées, rossinantes déglinguées, loosers et autres hasbeen sur le déclin.

Alors Galouzeau tu tiens la corde ? Ménage ton picotin, affûte tes sabots, tu voudrais partir, tu partiras peut-être. Fais gaffe quand même, y'a pas que des carnes, des percherons et le petit poney rétif dans la concurrence. On  ne sait jamais si un "Tornando" ne pourrait pas débouler avec son cavalier qui pourrait surgir de la nuit au galop. Il en surprendrait plus d'un, il pourrait te surprendre à toi aussi mon beau  Galouzeau.

Moi, je l'attends ce cavalier fantôme, je le souhaite de tout mon coeur, je l'espère de tous mes voeux, prêt à parier sur lui, même à cent contre un...



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