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Kororinpa, plaidoyer en faveur de la Wii

Publié le 11 avril 2007 par Jérôme / Khanh Dittmar / Dao Duc
  Il faut parler de Kororinpa, ne serait-ce que parce que bien au-delà des promesses d'un Wii sports ou de la complaisance de Zelda twilight princess, et surtout bien au-delà de toute une flopée de jeux insultants, le jeu de Hudson soft est le seul à concrétiser véritablement les propositions de Nintendo et de la Wii. Et cela le plus simplement du monde, par un principe inspiré de Marble Madness où il s'agit de diriger une bille sur un parcours labyrinthique et incliné comme la wiimote que l'on tient en main. On devrait plutôt dire d'ailleurs que le jeu se place bien au-dessus de tout cela, car Kororinpa est un jeu qui invite à prendre de la hauteur et se suspendre en équilibre perpétuellement instable par dessus un vide vertigineux donnant notamment sur une ville, son grouillement et les flux permanents de voitures qui la parcourent.   S'il faut alors parler de Kororinpa, c'est alors pour ne pas dire grand chose, sinon juste rendre compte de cette séduisante proposition qui suffit à notre bonheur et au jeu vidéo : celle de fuir la ville, rejoindre le jardin du jeu et faire que toutes nos tracasseries s'évanouissent dans l'attention et la précaution infinie que l'on prend à faire vivre, tantôt avec douceur, tantôt dans une brusquerie toute maitrisée une bille en forme de panda, de chien ou de cochon comme un point d'attraction rendant la vie moins fuyante. Et enfin, faire résonner une forme d'émotion enfantine face à une modestie à contre-courant dans le jeu vidéo, et cette volonté toute affichée à être comme tout ce que ses décors nous présentent : une sucrerie ou un rayon de soleil dans un jardin, plaisir simple et fugace. Et pourtant, inestimable. Khanh Dao Duc  

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