Depuis plusieurs années, les autorités politiques et ceux du secteur de l’énergie sont conscients que la production électrique ivoirienne est à un niveau limite et qu’il faut un traitement de choc pour lever le problème. Lors de ses assemblées générales, les responsables de la compagnie ivoirienne d’electricité (Cie) ne manquent jamais de sensibiliser leurs actionnaires sur cette situation. Le plan de renforcement conduit par l’état connaît un retard et le lancement de la turbine Ciprel 3 et ses 110 MW, se révèle déjà insuffisant. Il faut encore augmenter rapidement la production.
En attendant, le pays est déséquilibré dès qu’il y’a une avarie sur un site de production, comme c’est le cas en ce moment. Les 150 MW de déficit, soit environ 1/6 de la consommation locale, va affecter la distribution électrique les prochaines semaines. Déjà, la Cie réduit ses ventes d’exportations depuis quelques années. Au premier semestre de 2009, on notait une baisse d’exportations de 29% par rapport à 2008.
Euclide Okolou
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