John Terry lâché à la vindicte populaire pour avoir cocufié sa femme avec la nana de Wayne Bridge, voici un nouvel épisode de la vie sexuelle débridée de footeux.
À peine se remet-il des révélations de Tiger Woods que le monde (enfin l'Angleterre surtout) doit faire face à un nouveau scandale de ''moeurs''. John Terry, capitaine et Chelsea et des Three Lions, est un incroyable salaud qui a fait cocu (pas Philip) sa femme avec la nana d'un de ses anciens coéquipiers et ami, Wayne Bridge. La presse anglaise se déchaîne, d'autant que le défenseur anglais a voulu judiciairement empêcher l'information d'être publiée par The Sun. Et Dieu sait que le tabloïd aime lorsque cela sent le souffre (et le foutre).
Comme tout schéma classique de polémique, tout le monde a son mot à dire (regardez l'affaire de la main de Thierry Henry). Entre pas de commentaire et des remarques ''off'' qui vont jusqu'à dire qu'il est impensable d'aller en Afrique du sud avec John Terry dans l'avion, le ministre des sports (Gerry Sutcliffe) y est allé de sa déclaration : « Cela remet en cause son rôle de capitaine de l'équipe nationale. Sur le terrain, John Terry est un joueur fantastique et un bon capitaine pour la sélection. Mais pour être le capitaine de l'Angleterre, il faut pouvoir endosser des responsabilités qui dépassent le terrain », sous-entendu être moralement irréprochable.
Car c'était l'image qui collait au défenseur. De ''Papa de l'année 2009'', John Terry tombe bien bas, la presse y ajoutant un avortement et ce qu'il faut de sentiment anti-français puisque la demoiselle est de chez nous et se nomme Vanessa Perroncel. Si on ajoute à cela qu'elle mannequin pour sous-vêtement, on aurait vite fait de la traiter de pute ! Loin d'être le joueur le plus apprécié du vestiaire de Chelsea, John Terry compte aujourd'hui ses amis... et ils sont pas nombreux.
La moralité du brassard
Finalement aussi pudibonde que l'Amérique profonde, la presse anglaise demande aujourd'hui que John Terry soit déchu de son brassard de capitaine de la sélection anglaise, voire même exclu. Pour certain il ne semble pas possible que John Terry et Wayne Bridge puissent défendre ensemble l'intérêt de la couronne en Afrique du Sud. Comme s'il fallait à tout prix que les footballeurs soient meilleurs amis (ce qui est censé être le cas entre les deux hommes avant coucherie) sur le terrain ! Au sélectionneur Fabio Capello de trancher. Au moins, la presse et la fédération parlent d'une même voix sur ce sujet. L'Italien, moralement irréprochable et originaire de l'autre pays de WAGs (Wives and Girlfriends) a lui aussi la pression. Sommé de trancher avant l'Angleterre-Égypte du 3 mars.
Mais il est tout de même incroyable en 2010, que les réflexes conservateurs aient encore à ce point une influence et médiatique et morale dans un pays où la jeunesse se saoulent à mort dès 14 ans.
En attendant, John Terry semble plutôt bien gérer les événement. Buteur samedi à Burnley (et le but de la victoire), il pourra sereinement attendre l'interview chèrement payée de sa maitresse. Sa femme, elle, a déjà quitté le domicile feu conjugale.