Le Concorde fleuron de l’aéronautique française s’est crashé le 25 juillet 2000, quelques jours avant le début d’une saison qui marquera le dernier titre de champion du FC Nantes. S’ouvrait ce matin un procès très attendu. Fleuron du foot français, le FC Nantes a explosé en vol. Analyse des boîtes noires des deux accidents.
Y a t-il un commandant de bord?
Identifié depuis les années 70 pour son jeu léché fait de mouvement et de passes courtes, le garant de ce jeu à la nantaise à toujours été l’entraîneur. Arribas, Coco Suaudeau, Raynald « super consultant » Denoueix: autant de coach titrés et promoteurs du beau jeu. Un jeu qui a permis au club de décoller. Qui est le commandant aujourd’hui? Waldemar Kita. Au mieux un steward.
Nantes, son jeu, sa formation. Un OVNI mort avec l’arrêt Bosman, véritable lamelle en titane sur une piste de décollage.
Accident ou pas?
Un reportage de Canal+ a mis en avant cette lamelle qui aurait causé le crash du Concorde. A force de se faire piller ses meilleurs joueurs, Maké, Desailly, Ndoram, Pedros, Landreau ou encore Loko, Nantes n’a plus réussi à se renouveler. Les jaunes y ont perdu leur science du jeu, leur prestige et leur pouvoir d’attraction ( tiens on dirait une description de l’industrie française).
La jonelière est aujourd’hui un centre de formation de seconde zone. Rennes, Montpellier, Auxerre ou même Lyon peuvent légitimement se targuer d’une formation de plus haut niveau.
Cela se reconstruit un tel monument?
Crise oblige, le Concorde restera au cimetière encore un bon moment. Nantes aussi.
L’A 380 l’a supplanté comme Lyon a supplanté le FCNA. Optimisme relatif donc même s’il faut souhaiter à Nantes de ne pas finir comme le Concorde. Pour reprendre un lieu commun, les grands clubs ne meurent jamais. Oui, mais bon Reims semble bien mort et achever.
Kiki P. et Oliver Kahnari
Jeu de briques
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