Présents de façon quasi permanente au Conseil des Etats depuis 150 ans, les radicaux vaudois quittent cette chambre éjectés par la grande porte grâce aux compromissions de leurs élus et futurs élus bernois avec l'extrême-droite fascisante et grâce aussi à la nullité absolue du candidat porté aux nues par leur formation, incapable d'une synthèse ou d'une explication convaincante et ne cessant de se justifier au lieu d'appporter des solutions. Une copie à revoir ou un déclin historique, l'avenir le dira.
Quant à l'UDC, c'est pour cette formation un revers bienvenu qui lui rappellera juste qu'il ne suffit pas de millions et de moutons noirs pour gagner, mais qu'il faudrait des idées incarnées par un personnage qui ne soit pas qu'un simple clone partisan mais tellement triste, obéissant mais archi-primaire.