Visite Présidentielle en Corse: Réaction de la CGT de Corse

Nouvelle réaction ce matin, après la visite du Président de la République en Corse mardi. Ce matin, c'est la CGT de Corse qui à travers un communiqué de presse parvenu à notre rédaction, réagit. Voici leur communiqué.
"Le Président de la République ignore la question sociale, fait de la communication avant les élections régionales, tout en maintenant le Cap de sa politique au service d’une minorité de privilégiés.

Comme en 2007 lors du conseil des ministres décentralisé, toute manifestation démocratique a été interdite. Les salariés retraités et demandeurs d’emplois qui avaient répondu à l’appel de la CGT ont été refoulés par les très nombreuses forces de l’ordre. N Sarkozy avait donné des consignes très claires afin de ne pas être « dérangé » lors de sa visite ni même entendre la moindre voix d’un manifestant ou d’une sirène de mégaphone. Quel courage pour un Président qui se prétend être à l’écoute des français qui éprouvent les plus grandes difficultés.
Certes des annonces ont été faites qui vont dans le sens de nos revendications comme sur le GALSI ou la création d’un organisme public pour le foncier. La CGT agira pour que cette annonce se concrétise réellement.

Concernant la vie chère, le manque de logements sociaux ou la lutte contre la précarité qui plonge des milliers de Corse dans les pires difficultés, N Sarkozy est resté muet.
De nouvelles subventions ont été accordées sans la moindre contre partie sociale. Le partage des richesses en Corse comme au plan national n’est toujours pas à l’ordre du jour alors que seulement 1 salarié sur 2 possède un travail à temps plein toute l’année dans notre région.

La politique de suppressions d’emplois publics va se poursuivre obligeant les jeunes corses à quitter l’île faute de débouchés. N Sarkozy entend présenter la note aux salariés avec un plan de rigueur drastique ; baisse des subventions aux collectivités locales, attaque sur les retraites ; chômage massif avec perte d’indemnisations ASSEDIC, bas salaires remise en cause du SMIC…

La CGT dresse un bilan très négatif de la politique de N Sarkosy et ce ne sont pas les annonces faites à Ajaccio qui vont modifier notre analyse. L’heure est plus que jamais à la mobilisation. C’est ce nous proposons d’organiser très rapidement tant au niveau régional que national";