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Vers une relance de l'alliance franco-allemande

Publié le 04 février 2010 par Sylvainrakotoarison

(dépêches)
Vers une relance de l'alliance franco-allemande
http://www.lefigaro.fr/international/2010/02/04/01003-20100204ARTFIG00016-les-80-propositions-de-merkel-et-sarkozy-.php
Les 80 propositions de Merkel et Sarkozy
Alain Barluet
04/02/2010 | Mise à jour : 08:28 | Commentaires  19 | Ajouter à ma sélection
Angela Merkel et Nicolas Sarkozy, en décembre dernier à Bruxelles. Crédits photo : AFP
Paris et Berlin affichent leur ambition dans six domaines principaux de coopération. La France soutiendra notamment l'Allemagne pour l'obtention d'un siège permanent au Conseil de sécurité de l'ONU.
 
Pour leur feuille de route commune, peaufinée depuis plusieurs mois, laborieusement parfois, Paris et Berlin ont affiché leur ambition d'aboutir à des mesures, quatre-vingts au total, qui ne se limitent pas à des symboles, moins encore à des «gadgets». La dimension symbolique ne sera toutefois pas absente, ce jeudi matin à l'Élysée, puisque les deux gouvernements au grand complet se réuniront sous la houlette de Nicolas Sarkozy et d'Angela Merkel dans le salon Murat, cadre du rituel Conseil des ministres du mercredi matin. À l'avenir néanmoins, cet aréopage conjoint, dont c'est jeudi la douzième rencontre, ne comptera finalement pas le fameux «ministre franco-allemand», idée un peu hâtivement lancée par Paris et que Berlin a rejeté pour des raisons politiques et institutionnelles. En revanche, les deux secrétaires d'État aux Affaires européennes se présenteront, une fois par an, devant le Conseil des ministres conjoint et pourront participer, au cas par cas, aux réunions de cabinet du partenaire.
Voilà pour les symboles. La déclaration que les deux dirigeants présenteront jeudi matin se veut, quant à elle, un «agenda ambitieux et concret», selon l'Élysée, destiné à relancer les relations franco-allemandes au cours des dix années à venir. Le projet initial remonte à un dîner, fin octobre, entre le président de la République et la chancelière. Des pistes d'intérêts communs ont alors été lancées. Nicolas Sarkozy et Angela Merkel en ont reparlé le 9 novembre à Berlin lors de la commémoration de la chute du Mur et deux jours plus tard, à Paris, lors de l'anniversaire de l'Armistice. Les deux ministres, Pierre Lellouche et Werner Hoyer se sont ensuite mis au travail : leur boîte à idées, plus ou moins facilement remplie, sur fond de convergences face à la crise mais aussi de différences d'approche «culturelles» concernant la politique économique, a fini par contenir quarante mesures. Le document a été solennellement présenté le mois dernier aux deux têtes de l'exécutif de chaque côté du Rhin. Cette première liste de projets a ensuite été «moulinée» puis élargie au cours d'un travail interministériel à nouveau validé au sommet.
Meilleure gouvernance
Le résultat, dévoilé ce jeudi matin, consistera en un long document de quatre-vingts propositions dans six grands domaines de coopération : l'économie, les finances et l'emploi ; l'environnement et l'énergie ; l'innovation, la recherche et l'éducation ; la politique étrangère, la sécurité et la défense ; le rapprochement des sociétés civiles ; la dimension institutionnelle. Dans le domaine économique, le maître mot, décliné en une série d'initiatives, visera à développer la «convergence» des analyses et des politiques, notamment sur la question cruciale du déficit budgétaire (3 % du PIB en Allemagne contre près de 8 % en France), sur laquelle les deux pays affichent des priorités discordantes.
Paris et Berlin entendent aussi renforcer leurs efforts pour une meilleure gouvernance au sein du G20 et du FMI et approfondir le dialogue entre les entreprises et les partenaires sociaux des deux côtés du Rhin. Pour les énergies renouvelables, des projets communs seront développés au sud de la Méditerranée (plan solaire). En éducation, l'ambition est de multiplier par vingt d'ici à 2020 les doctorants dans le cadre de l'université franco-allemande ; les instituts de recherches, tels Max-Planck et le CNRS, renforceront leurs liens.
En politique étrangère, Paris soutiendra Berlin pour l'obtention d'un siège permanent au Conseil de sécurité de l'ONU. La coopération policière et la lutte contre le trafic de drogue seront développées, de même que la coordination des politiques en matière migratoire. Les échanges de jeunes, dans le cadre de l'Ofaj, recevront une nouvelle impulsion, un volontariat civique franco-allemand sera mis en place, etc. Une profusion d'initiatives que l'on s'efforçait aussi, mercredi à l'Élysée, de replacer dans le cadre européen. Dans nombre de domaines, comme l'intégration des politiques énergétiques, le duo franco-allemand ne pourra faire bande à part au sein des Vingt-Sept.
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http://www.lefigaro.fr/international/2010/02/04/01003-20100204ARTFIG00391-l-idee-d-un-ministere-franco-allemand-ecartee-.php#xtor=AL-5
L'idée d'un ministère franco-allemand écartée
Patrick Saint-Paul - Correspondant à Berlin
04/02/2010 | Mise à jour : 07:33 | Commentaires  68 | Ajouter à ma sélection
L'entourage de la chancelière Angela Merkel juge «utile et constructive» la participation de ministres français aux réunions du gouvernement allemand ainsi que la présence de ministres allemands au Conseil des ministres français. Crédits photo : AFP
L'idée du gouvernement français pour donner un nouvel élan à l'axe Paris-Berlin a été écartée d'emblée par la Chancellerie allemande.
 
Son regain d'intérêt pour les relations franco-allemandes avait intrigué. Jack Lang, qui a suivi, l'été dernier au Goethe Institut de Berlin, un stage de perfectionnement en allemand, voyait dans la création d'un portefeuille de ministre franco-allemand un poste taillé sur mesure pour lui. Mais l'idée phare du gouvernement français pour donner un nouvel élan à l'axe Paris-Berlin a été écartée d'emblée par la Chancellerie allemande.
L'insistance des émissaires français pour créer un poste de ministre siégeant des deux côtés du Rhin, afin de coordonner l'action de la France et de l'Allemagne, n'y aura rien changé. «L'idée était plutôt séduisante intellectuellement, note un conseiller d'Angela Merkel. Cependant, cela ne pouvait pas fonctionner, en raison de notre Loi fondamentale.» Le texte qui fait office de Constitution stipule que seuls des ressortissants allemands peuvent être nommés à un poste ministériel outre-Rhin.
À Berlin, on souligne aussi qu'il aurait été délicat, pour des questions de légitimité politique, d'inviter quelqu'un qui n'a pas été élu en Allemagne à prendre des décisions concernant les citoyens allemands. En revanche, l'entourage de la chancelière juge «utile et constructive» la participation de ministres français aux réunions du gouvernement allemand ainsi que la présence de ministres allemands au Conseil des ministres français. Tout en précisant que cela se fera sur «invitation» et dans des «domaines ciblés» d'intérêt commun.
La priorité la plus immédiate de Paris et Berlin sera de coordonner les stratégies des deux capitales européennes pour sortir de la crise économique. Cela n'est pas toujours allé de soi, l'Allemagne ayant paru snober les initiatives françaises en 2009, notamment la création d'un gouvernement économique européen. Et l'empressement de Berlin à revenir à la rigueur budgétaire pour rentrer dans les clous du pacte de stabilité européen pourrait provoquer de nouvelles frictions avec Paris.
Rapprocher les sociétés civiles
Régulièrement soupçonné de se désintéresser de l'axe franco-allemand et des institutions européennes, Berlin estime le moment venu de donner un nouvel élan au moteur de l'Europe. «Notre travail en commun s'est développé de manière confiante ces dernières années, insiste un conseiller de la chancelière. Cependant, nous voulions utiliser les outils offerts par le nouveau traité européen de Lisbonne pour aller plus loin et passer la septième vitesse du moteur. Nous devons démontrer à nos voisins par des actions concrètes qu'il est possible de faire tomber les barrières qui subsistent au sein de l'Europe.» Ainsi, Paris et Berlin coordonneront désormais systématiquement leurs positions avant les grands rendez-vous européens et internationaux. «L'idéal est de parvenir à une position commune à laquelle nous pouvons ensuite rallier plus facilement d'autres pays», explique le conseiller.
Berlin juge particulièrement important de multiplier les initiatives visant à rapprocher davantage les sociétés civiles allemande et française. Un «train du savoir» traversera les deux pays en 2014 pour former la jeunesse franco-allemande. Vont dans le même sens la création de 200 jardins d'enfants bilingues, le doublement du nombre de doctorats franco-allemands ou encore la rédaction d'un manuel scolaire retraçant l'histoire des deux pays et le processus d'unification européenne. L'entourage de la chancelière rappelle qu'elle est venue à Paris le jour de son investiture et qu'elle y sera de nouveau demain, au 100e jour de son mandat. Le symbole serait une indication de l'intérêt qu'elle porte aux relations avec la France.
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Lellouche : «Pour une relance franco-allemande» 
Propos recueillis par Pierre Rousselin
22/01/2010 | Mise à jour : 11:56 | Commentaires  20 | Ajouter à ma sélection
Crédits photo : Le Figaro
Le secrétaire d'État aux Affaires européennes est à Berlin pour célébrer l'anniversaire du traité de l'Élysée.
 
LE FIGARO. - La relance de l'entente franco-allemande est-elle votre priorité ?
Pierre LELLOUCHE. - C'est ma priorité depuis mon arrivée au ministère, en juin. Nous avons d'abord travaillé au niveau des symboles avec la célébration de l'anniversaire de la chute du mur de Berlin qui a donné lieu, à Paris, à la grande fête de la place de la Concorde que nous avons organisée et qui a été diffusée dans plusieurs millions de foyers allemands et français. Puis il y eut la célébration du 11 novembre. Sur le fond, avec mon homologue Werner Hoyer, nous avons décidé d'être pleinement les coordinateurs de la coopération franco-allemande. Nous remettons -et c'est une première- une lettre commune au président de la république et à la chancelière dans laquelle nous énumérons une quarantaine d'idées pour approfondir la relation entre nos deux pays. Il y a là des propositions qui vont des transports aux institutions en passant par les problèmes économiques ou de société, qui visent toutes à intensifier la relation franco-allemande. Il reviendra aux deux chefs d'État d'annoncer les propositions qu'ils entendent retenir lors du Conseil des ministres franco-allemand du 4 février.
En France, on dit que les Allemands sont réticents à une relance des relations avec Paris et, en Allemagne, on dit que les Français ne sont pas sérieux…
Je suis conscient de ces perceptions. Pourtant, la réalité est que l'intimité entre nos deux pays est sans égale en Europe et dans le monde. S'il n'y a pas d'accord entre la France et l'Allemagne, il ne se passe pas grand-chose en Europe. Et quand nous nous mettons d'accord, nous entraînons tout le monde. Nos deux pays n'ont pas de droits supplémentaires par rapport aux autres mais ils ont, compte tenu de l'histoire, une responsabilité particulière au service de l'Europe. En ce début de XXIe siècle seule, leur entente peut faire que l'Europe existe dans la mondialisation. Ce n'est pas facile parce que nos entreprises sont souvent concurrentes et que nos deux pays ne fonctionnent pas de la même façon. Mais l'essentiel est que la volonté existe de part et d'autre au plus haut niveau.
Comment voyez-vous votre rôle dans le gouvernement ?
Ce secrétariat d'État n'est rien d'autre que la fenêtre du gouvernement sur la famille européenne. Dans vingt-cinq ans, l'UE pèsera à peine 6 % de la population mondiale et la France 0,6 %. Si la France, comme le veut Nicolas Sarkozy souhaite faire entendre sa voix et défendre ses intérêts dans le monde, alors nous avons un besoin vital de ce multiplicateur de puissance qu'est l'Union européenne, avec ses 500 millions d'habitants et la force de frappe que représente le tiers du PNB de la planète. Ceci posé, je suis très conscient que 55 % des Français ont dit non au référendum constitutionnel et que 60 % se sont abstenus aux dernières européennes. Je considère que ma mission principale n'est pas seulement de relayer à Bruxelles les positions du gouvernement français en Europe mais de faire en sorte, à côté du président de la république, que la France non seulement n'ait pas peur de l'Europe, mais qu'au contraire elle s'approprie la machine européenne, qu'elle s'en serve pour défendre ses intérêts.
Quelles initiatives comptez-vous prendre ?
Ma priorité c'est l'emploi et la sortie de crise. C'est pour cela que je reçois régulièrement les dirigeants économiques et les syndicats. Je travaille également sur les fonds structurels qui reviennent à la France et m'investis beaucoup sur la situation des travailleurs transfrontaliers en allant au contact des citoyens et des élus dans la région. Je veux aussi avec le ministre de l'Éducation nationale, Luc Chatel, développer la pédagogie de l'Europe dans les collèges et les lycées en délivrant une éducation civique européenne. Enfin, je veux mettre en place une université de l'Europe pour qu'il y ait en France un lieu où tous les citoyens, toutes les forces vives de la nation pourront s'informer sur les institutions et les mécanismes européens qui peuvent leur servir, sur leurs interlocuteurs et les aides dont ils peuvent disposer.
Qu'attendez-vous de ce semestre de mise en route des institutions du traité de Lisbonne ?
Depuis le premier janvier, l'Europe dispose enfin d'une boîte à outils institutionnelle adaptée aux Vingt-sept. Mais ces différents instruments sont encore en rodage et je ne vous cacherai pas que nous assistons en ce moment à des luttes d'influence entre ces différents pôles, Commission, Parlement européen, et bien sûr les États, chacun essayant de trouver sa place. L'installation à partir du mois d'avril du service extérieur de l'Union sera une étape très importante. Du côté français, nous avons décidé de jouer le jeu à fond. L'idée de voir émerger un service diplomatique européen n'était pas accueilli favorablement par les différentes technostructures… Mais le président de la république, Angela Merkel et Gordon Brown sont déterminés à ce que l'Europe se dote d'un véritable instrument d'influence en commun.
N'y a-t-il pas une certaine confusion entre le rôle de la présidence tournante, celui du président de l'Union, du haut-représentant… ?
Nous sommes pour l'application intégrale du traité de Lisbonne. Après la présidence espagnole, qui sert en quelque sorte de phase transitoire, Herman Van Rompuy, et lui seul, s'exprimera au nom de l'Union européenne. Quant à Catherine Ashton, elle aura la tâche de fabriquer de la cohérence, non seulement entre les politiques étrangères des États mais aussi au niveau de l'ensemble de l'action extérieure de la Commission, qu'il s'agisse de l'aide au développement, de l'énergie, voire des relations commerciales. Rien de tout cela n'est facile. Et il est vrai que, pour reprendre la fameuse formule de Henry Kissinger, l'Europe aura plusieurs numéros de téléphone. Mais est-ce vraiment si différent de la situation aux États-Unis ? À Washington, tout ne se décide pas à la Maison-Blanche !
Comment jugez-vous la réaction européenne au séisme en Haïti ?
Le drame d'Haïti a servi de tout premier test pour la nouvelle architecture européenne. On aurait pu espérer un délai de réaction plus court, une visibilité plus grande, dès le début. Mais tout le monde n'est pas Nicolas Sarkozy… Il faut savoir cependant que l'urgence humanitaire est une compétence partagée entre les États et l'Union. Les États, France en tête, ont bien réagi. L'Europe, elle, a su réunir les fonds nécessaires pour gérer la crise (près de 500 millions d'euros) et je ne doute pas qu'elle s'investira dans la reconstruction. Ceci posé, il est grand temps que l'Europe se dote d'une force de réaction humanitaire qui lui permette de réagir plus vite dans ce genre de circonstances.
Quelles sont vos priorités pour le Conseil européen du 11 février qui sera consacré à la coordination des politiques économiques ?
Il faut d'abord saluer cette initiative du président Van Rompuy. Les chefs d'État vont s'emparer eux-mêmes du principal sujet aujourd'hui sur la table : la sortie de crise et l'emploi. La situation en effet demeure précaire. Même si nous sortons, nous Français, avec les Allemands, de la récession, le chômage atteint 10 % en Europe. Il ne faut surtout pas relâcher la pression sur la régulation financière. Je suis très inquiet de voir que certaines leçons n'ont toujours pas été apprises. Si nous avons été les premiers à proposer la taxation des bonus avec Londes, dès le mois d'août dernier, les montants des bonus distribués aux États-Unis sont effrayants (145 milliards de dollars) alors que beaucoup de gens ont tout perdu et que les banques ont été recapitalisées par des centaines de milliards de dollars d'argent public. Il faut ensuite coordonner les politiques économiques. En Europe, elles le sont de facto, parce que les plans de relance sont assez parallèles et l'on n'imagine pas de les lever tout de suite. En ce qui concerne les déficits, des engagements précis ont été pris des deux côtés du Rhin. Un autre sujet s'impose désormais : celui du risque de désindustrialisation de nos pays. Face aux pôles émergents, nous devons garder la capacité de créer des emplois pour la fabrication de richesse chez nous ce qui implique une sorte de révolution mentale dans certaines structures bruxelloises. Nous voulons dire que le marché unique n'est pas une fin en soi. La question n'est pas tant de savoir si la concurrence est parfaite mais de savoir s'il y a encore des travailleurs européens pour produire des biens face à la compétition d'autres pays qui ne s'embarrassent pas de nos normes sociales ou environnementales. Ce qui implique de bâtir une véritable politique industrielle commune.
Le chassé-croisé avec la Commission à propos d'une délocalisation de la Clio en Turquie montre que ce genre de discours n'est pas compris à Bruxelles…
En février dernier, l'État français a investi plusieurs milliards dans notre industrie automobile dans le cadre du plan de relance, tout simplement parce que cette industrie représente 10 % de nos emplois. J'ai immédiatement répondu à la commissaire à la Concurrence Neelie Kroes, qui s'interrogeait sur la légalité de nos exigences en matière d'emploi, que rien dans ce qui a été discuté il y a un an avec la Commission n'interdit à la France de demander le maintien des usines en France ! L'État actionnaire peut parfaitement demander que l'argent du contribuable soit utilisé à préserver l'emploi chez nous plutôt qu'en Turquie. Sur ce point je pense que notre position fera école. Dans une Europe à 10 % de chômeurs, la priorité de l'emploi s'impose à tous y compris à Bruxelles.
Le projet de taxe carbone est un autre sujet controversé en Europe…
En matière de climat, Copenhague a montré qu'il ne suffisait pas que l'Europe soit elle-même unie et qu'elle soit vertueuse. Ce qu'elle était grâce à l'action du président de la république et de la chancelière pour qu'elle entraîne automatiquement le reste du monde. L'exemplarité ne suffit pas si elle ne s'appuie pas sur une dissuasion nécessaire. Nous n'allons pas laisser nos entreprises être les seules à être surtaxées, pour sauver la planète sauf à détruire définitivement nos emplois, c'est-à-dire notre équilibre social. C'est une question qui fera l'objet d'un débat. Tout le monde n'est pas prêt. Le prochain rendez-vous est en juin à Bonn. Nous avons un travail de pédagogie à faire.
   
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