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Adieux irréversibles (Pierre Gunst-Horn)

Par Arbrealettres

Adieux irréversibles (Pierre Gunst-Horn)


Ah! ce cri d’un sifflet dans la campagne
Quand les trains à vapeur s’en allaient dans le soir,
Emportant un souvenir qu’un regret accompagne,
Porteur de nos espoirs et de nos désespoirs.

Se prolonge et s’allonge ce cri dans la nuit
Du train de nos envols et de nos rêves rétrécis.
Le train qui siffle, si triste pour les humains.
Le bonheur de trouver des mots purs et lointains
Pour dire la peine du monde immonde
Qui nous enchasse et nous inonde
De la lointaine image qui nous trompe et s’estompe
Dans la la nuit où tout fuit
Avec le train qui s’enfuit,
Emportant nos regrets et nos désespoirs
Avec l’image invétérée de l’être aimé
Qui se dilue dans ce long cri du sifflet.
Un train, la nuit, un sifflet qui s’enfuit.

Dans la nuit, le sifflet pur et strident
S’envole doucement vers le firmament
Et rappelle au poète épris de nostalgie
Le bonheur d’être triste en ses mélancolies.

Un train qui s’en va, qui siffle et qui fuit
Avant que ne tombe infiniment la nuit.

(Pierre Gunst-Horn)


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