Mercredi dernier j’ai vu deux films, Soul Kitchen et Lola. Il n’y a pas de hasard les deux étaient présents au festival de Venise.
Pour Soul Kitchen, c’était beaucoup d’impatience. Parce que le réalisateur Fatih Akin est un conteur hors pair, qui taille la matière brute, la façonne : si travaillée, si sensuelle, si charnelle avec cette mine désinvolte de ne pas y toucher. Accro à ses films : Head-On, le documentaire Crossing the Bridge – The Sound of Istanbul (évoqué l’été dernier au festival Paris Cinéma), De l’autre côté. Tous à voir et à revoir.
Son dernier ? Un autre petit bijou avec un Adam Bousdoukos au faux air de Mike Brant, en plus rock’n roll il va s’en dire.
Extrait du dossier de presse :
» La Gastronomie et le Kung Fu
Nous nous somme inspirés des vieux films de Kung Fu. C’est dans cet esprit qu’on a travaillé le montage de la scène où Shayn, interprété par Birol Ünel, confie ses secrets de cuisinier à Zinos, son élève : fouetter, découper, présenter une assiette, etc. [...] comme dans les films de Jackie Chan : il y a toujours un maître qui apprend au héros toutes les techniques de combat, le serpent, la grue, le petit dragon, le grand dragon… Et lorsque l’élève les connait toutes, le maître meurt ou bien s’en va. »
L’esprit du Festin chinois dans une réalisation de Fatih, de quoi mettre l’eau à la bouche. Une critique de Soul Kitchen à venir très bientôt…
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