Wallmart, Best Buy, Dell, HP, Intel et Toshiba se sont réunis au sein du Sustainability Consortium pour « trouver une manière d’aider les consommateurs à choisir les produits électroniques les plus respectueux de l’environnement ». L’idée est de mettre au point un outil de mesure standard qui permettent d’attribuer une note globale au matériel. Pour y parvenir, ce nouvel éco-label s’appuiera sur d’autres existants, notamment EPEAT et Energy Star.
A priori l’idée semble bonne. Mais elle sera contre-productive. En effet, l’EPA et la commission européenne harmonisent actuellement EPEAT, dont la base de produits est déjà localisée pour les principaux pays européens. Tenter d’imposer un nouvel écolabel n’apportera que plus de confusion dans l’esprit des consommateurs.
D’autre part, comment peut-on pondérer les impacts directs environnementaux (pollutions des sols lors de la fabrication par exemple) avec les impacts sociaux (condition de travail) et sanitaires (risques pour la santé de l’utilisateur liés à la présence de substances chimiques toxiques) ? Ces impacts sont différents mais tout aussi importants les uns que les autres. En d’autres termes, une note synthétique permettra à certains producteurs de bafouer les droits humains tout en ayant une bonne note grâce aux autres critères… Pas très transparent…
Source : http://www.sustainabilityconsortium.org/category/news/electronics-compan…