Magazine Focus Emploi

La technologie, une condition nécessaire mais non suffisante

Publié le 09 février 2010 par Marianne Dekeyser @IDKIPARL

La technologie, une condition nécessaire mais non suffisante

Les derniers résultats de l'étude présentée par l'INPI sur les éco-brevets (adressent les secteurs touchés par les émissions de CO2) démontre une vraie dynamique française. On découvre en même temps que, pour certains segments, le mouvement ne date pas d'hier et que, pour d'autres comme la production d'énergies renouvelables et les transports, le Grenelle de l'environnement a été un véritable aiguillon.
De belles opportunités de business semblent se profiler de façon assez évidente...si l'on garde en mémoire que les technologies (qui font l'objet de la majorité des brevets) ne font pas les nouveaux marchés. C'est ce que rappelait récemment dans sa Newsletter Marc W. Johnson (Auteur de "Seizing the White Space" et associé de l'agence Innosight) en ressuscitant Edison et son ampoule électrique :
"
Thomas Edison a saisi la nature systémique de la transformation technologique il y a un siècle lorsqu'il a introduit l'ampoule électrique. Il s'est rendu compte que la technologie qu'il envisageait ne pouvait pas, à elle seule, balayer toute une industrie de l'éclairage basée sur le kérosène.
L'approche d'Edison a consisté à se demander comment il pouvait amener les consommateurs à passer du kérosène à l'électricité.
Il a compris que, malgré les nombreux avantages de la lumière électrique, il pourrait remplacer le kérosène que s'il existait un système alternatif.

Il a ainsi développé un "système opérationnel autour de l'électricité" : générateurs, compteurs...et comment ces éléments pouvaient interagir entre eux, de façon rentable.

Mais ce nouveau business modèle/modèle d'affaires s'il était nécessaire ne constituait pas une condition suffisante. Il a également effectué des tests
grâce à l'appui du gouvernement de l'époque pour obtenir les autorisations nécessaires et surmonter l'opposition du syndicat des "allumeurs de réverbères". Il avait également ciblé très justement les entreprises de Wall Street, souhaitant être à la pointe de la technologie...et qui pourraient financer son expansion par la suite.

Elle n'était pas une coïncidence que ce sont les personnes mêmes qui pourrait financer son expansion.
Et il a utilisé sa position publique d'achat de soutien à la réglementation, par exemple, pour obtenir les autorisations nécessaires, malgré l'opposition du syndicat des allumeurs de réverbères."

Les technologies propres nécessitent certainement
des approches similaires et, de façon plus générale, toute nouvelle technologie de rupture.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Marianne Dekeyser 216 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossier Paperblog

Magazine