Fonce, Alphonse... ( suite )

 
Un internaute, « Maître Pierre » a réagi à notre précédent billet :

Dommage que l'on pense répression et non prévention. Pourquoi, quand les rues sont refaites à neuf, on ne pense pas la conception de la nouvelle rue avec des moyens efficaces de casser la vitesse plutôt que de les refaire comme de beaux circuits de courses avec un gendarme qui tient le drapeau à damier ?

Je réponds : C'est précisément ce que nous faisons. Regardez toutes nos nouvelles rues, notamment en entrée-sortie de ville. Réduction de largeur et chicane avenue du Maréchal Leclerc, zones 30 en centre ville, plateaux surélevés devant l'hôpital et à plusieurs carrefours, stationnements en chicane dans de nombreuses rues. Mais il faut aussi laisser passer les bus.

Et on ne peut pas tout changer pour obliger les lièvres à se transformer tortues...

Prévention et répression doivent aller de pair. Et un carrefour doté de feux bénéficie, de fait, d'un aménagement de prévention des accidents, très coûteux pour la collectivité. Certes, il est dommage de devoir suréquiper les feux rouges de radars, mais...

Le respect du code de la Route relève de la responsabilité individuelle, d'un comportement adulte. Aucun aménagement n'empêche quelqu'un de croire qu'il est plus malin que les autres et que les règles ne le concernent pas.

Griller un feu rouge, c'est violer une règle que même les enfants connaissent. Vous conviendrez qu'aucun aménagement ne peut empêcher l'irresponsabilité d'un tel comportement et que seule la répression y peut quelque chose.

Pour imposer des baisses de vitesse et le port de la ceinture, il a fallu - malheureusement - des radars, des amendes et des retraits de points.

Je crois que l'angélisme en ce domaine est meurtrier.

Quand à la démagogie de l'opposition, qui défend les chauffards, elle est consternante...