On apprend ainsi que seuls 35 % des adultes mangent les fameuses 5 portions de fruits et légumes recommandées chaque jour. Pour les ados, la proportion tombe encore plus bas avec seulement 15%.
D'autres chiffres très négatifs incitent l'Independent à en conclure que ces messages n'ont servi à rien :
People are eating as badly as they were 10 years ago despite the spending of hundreds of millions of pounds of taxpayer’s money on advertsing campaigns on fruit and vegetables, saturated fat and other health issuesC'est un argument que j'ai déjà entendu et qui est assez mauvais. Si ces campagnes n'avaient pas été mises en oeuvre, qui peut dire que les chiffres auraient été encore plus bas ? À grand renfort de publicité pour le fast food ("tout ce que j'aime"), c'est pourtant plus que probable que la consommation de légumes et de fruits aurait baissé encore davantage.
La morale de l'histoire... Les chiffres ne parlent jamais d'eux-même ! D'ailleurs à la fin de l'article est cité le professeur Sanders qui dit l'inverse de ce que font encore les Français et les Anglais : “toutes les interventions réussies ont toujours été orientées sur la modification de l'offre alimentaire plutôt que sur le changement des comportements individuels.” Je serai très curieux de lire les études sur lesquelles il se fonde, mais rien n'apparait dans sa bibliographie plutôt spécialisée sur les impacts biologiques de la diététique.