J'étais censé vous expliquer comment basculer, avec classe, une nouvelle fois, mais un incident imprévu en a décidé autrement. C'est pourquoi, afin de ne
pas être accusé de non-assistance à personnes en danger, je me dois de vous conter, comment j'ai failli ne pas survivre à...
LA CHATROULETTE !!!
On croirait une blague : « chatroulette ». Que peut-il bien se cacher derrière un nom aussi étrange voire même ridicule ?
Comme tout le monde en parle, que ce soit sur Facebook, Twitter, ou dans la presse ; forcément, difficile de ne pas être tenter d'y jeter un œil ; dont acte :
Après quelques secondes à peine (l'interface est on ne peut plus simple, et ne nécessite aucune inscription préalable), vous voilà connecté face à n'importe quel internaute from all over the world
! En branchant (ou non) votre webcam, vous pouvez « chatter » avec des « strangers », eux aussi connectés (ou non) à une webcam.
Alors j'ai beau ne pas avoir inventé l'intelligence, j'ai rapidement compris le pourquoi de « roulette » : le choix du « stranger » est totalement aléatoire, et l'on ne sait
absolument pas si l'on va tomber sur une bombe latine (disons du Mexique) dans une pose lascive, ou sur René, l'ami de votre beau-frère qui gère le rayon salade chez ED, là-bas, au coin de la rue,
en train de scruter son écran, le regard vide, comme s'il matait le bocal de son poisson rouge...
Mais c'est bien pire que ça en fait ; car lorsque votre interlocuteur n'a pas une conversation suffisamment intéressante à vos yeux, ou tout simplement que sa tête ne vous revient pas, vous pouvez
décider de le virer de votre écran, et de passer à un autre, en cliquant sur « next » (oui oui, comme dans l'émission de télé-réalité du même nom) et ainsi refaire tourner la
« roulette » !
Mais là, stupeur : après être tombé sur des tas de garçons au regard vitreux, et sur quelques journalistes d'un magazine culturel hebdomadaire dont je tairais le nom, je tombai sur une jeune fille
soulevant nonchalamment son T-Shirt pour montrer à tous, ses seins en forme de poires...
Puis, quelques adolescents pré-pubères plus tard, j'eus droit à la vision d'un jeune homme astiquant (nonchalamment là aussi) son pénis en vague érection...
Et moi qui pensait naïvement avoir affaire à la révolution du web 2.0 ; me trouvais-je finalement en face d'un avatar du légendaire 3615 ULLA, mais à la sauce 2010 ?!
Abasourdi, je tremblais de peur, et me dis que, sans pour autant approcher les méfaits d'une autre roulette, aux accents plus slaves celle-ci, cette « chatroulette » porte finalement bien
son nom.
Partagé entre le dégoût, et l'envie pressante d'y retourner, je vous laisse seuls juges : www.chatroulette.com...
Marcel RAMIREZ
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 19 juin à 13:45
en effet chatroulette est un vrai danger !!! il faut a tout pris fermer l acces au ado !!! ou controler l acces car il est pas rare de tomber sur de nombreux jeunes !!! que fait le concepteur de se site !!
Franck une personne choque !