Si Chavez n’existait pas, il faudrait l’inventer. Ne serait-ce que pour rappeler que non seulement le socialisme ça ne marche pas mais que si ce n’est pas nécessairement le plus court chemin vers la pénurie et la misère, c’est certainement le plus sur.
De fait, après onze ans de chavezisme à tous crins, le bilan économique et social du socialisme made in Venezuela est sans appel : c’est la grosse cata bien grasse et bien puante au pays de la révolution bolivarienne.
C’est la conclusion d’un article très bien documenté que publie contrepoints.org, l’excellent webzine libertarien sous la signature de Jean-Yves Naudet, professeur d’économie à l’Université d’Aix-Marseille III. http://www.contrepoints.org/Venezuela-Bilan-de-la-politique.html

Après avoir nationalisé, pratiquement sans indemnités, le pétrole, les banques, l’électricité, les cimenteries et les télécoms, la dernière en date concerne une chaîne de distribution alimentaire répondant au joli nom d’Exito.
Son crime : appartenir au groupe français Casino et, surtout, avoir eu le front d’augmenter ses prix dans un pays où l’inflation a quand même dépassé les 25 % l’année dernière.
La prochaine étape sera sans doute le rationnement des tequenos, qui sont à Caracas ce que la (vraie) galette-saucisse est à Pleurtuit. Avant l’inévitable généralisation du marché noir et en attendant l’ouverture de camps de rééducation des contrevenants.

