soupe crevettes et coco
Après une année passée à écrire des articles pour un blog de cuisine alors que je n’ai jamais fait cuire un œuf de ma vie, je me suis lancée dans une recette pour épater mon entourage et ma mère en particulier.
Bon évidemment pour un premier essai dernière les fourneaux il ne me fallait pas quelque chose de difficile donc pour le plat principal : une quiche et une salade verte. Pour le dessert : un moelleux au chocolat Picard ! Seule l’entrée me semblait requérir un minimum d’attention puisqu’il s’agissait d’une soupe de crevettes saveur coco. Donc à première vue pas de quoi paniquer. Je suis donc à la lettre la recette de mon Cyril Lignac préféré, grand gourou des ménagères en herbe comme moi.
Alors pour les ingrédients il fallait des crevettes décortiquées (hum, je vais sentir bon…), des champignons de Paris (comment ça se lave ces trucs là ,!), des tomates, bouillon de poule, ail, coriandre, beurre, crème légère, curry, coco râpée et haricots mange-tout. Pour ce dernier aliment, je ne sais pas si c’est à cause de la saison mais impossible de mettre la main dessus au marché, ou à Carrefour ou encore à Picard !!!! Alors touche d’improvisation, j’ai opté pour des haricots…. Normaux (désolé Cyril j‘ai péché !). Une fois mon tour au marché fait je n’étais pas peu fière d’avoir recueilli seule tous mes ingrédients.
Je pouvais alors commencer l’élaboration de ma recette niveau « facile » sans paniquer. Première étape : réchauffer 25cl de bouillon de poule avec la crème fraiche. Retirez du feu, ajouter la noix de coco râpée et laissez infuser 30 minutes. Bon alors à ce stade première question : la crème fraîche ca se réchauffe ? Et le bouillon de poule je dois pas mettre de l’eau ? Je dois réchauffer combien de temps exactement ? Bon en fait je suis déjà mal barrée mais je m’accroche et continue d’improviser. Je mets le tout dans un bol et laisse « infuser ». Je continue sans problème le reste de la recette, ouf. Quand vient l’étape quasi ultime : passez la crème au chinois et récupérez le jus. Bon alors la on me parle vraiment « chinois » ! J’appelle donc à la rescousse ma maman et lui demande ce qui se cache derrière cette expression culinaire pour la moins mystérieuse. Ma génitrice adorée me conseille de prendre une passoire et de verser ma crème dedans pour enlever toute possibilité de grumeaux. Facile ! C’est alors que mon cerveau a oublié de se connecter… A quelques minutes seulement de passer à table, alors que chacun attendait mon entrée, je me vois prendre mon récipient qui m’attendait depuis 30 minutes, et passer ma préparation à travers la passoire. Seulement voilà, il m’a fallu au moins 10 secondes avant de me rendre compte que je n’avais pas disposé ma casserole sous la passoire. Toute ma crème a atterri directement dans mon évier qui en plus n’était pas bouché…
Autant dire que ce soir là, nous sommes passés directement au plat principal ! Moi qui rappele souvent qu’en tant que rédactrice je peux écrire sur tout et n’importe quoi même sans connaître mon sujet et bien voilà un exemple bien criant. On peut effectivement parler de cuisine sans pour autant savoir faire une soupe !