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Une glace avec... Daniel Bourdages

Publié le 22 janvier 2010 par Guillemette
Une glace avec... Daniel Bourdages
Après un mois d'absence dû à diverses raisons personnelles et professionnelles, la rubrique du mercredi "Une glace avec... " est enfin de retour. Aujourd'hui, C'est Daniel Bourdages, entraîneur de Strasbourg, qui se prête au jeu des questions-réponses. Glacenews vous propose, chaque mercredi, d'aller à la rencontre d'un joueur ou d'un entraîneur de ligue Magnus. Prochain rendez-vous avec Clément Masson de Villard-de-Lans.
Guillemette Flamein : à quelques semaines de la fin du championnat, où en êtes-vous par rapport à vos objectifs initiaux ?
Daniel Bourdages : je savais que reconstruire l'équipe en ayant la même performance de 1er bloc que l'an passé serait très difficile. Pour le remplacer avec la masse salariale qu'on connaît, il fallait faire un petit miracle. Au niveau offensif, il n' y a plus le même punch. J'ai ressenti une petite déception en attaque, mais les joueurs ont bien compensé en se sacrifiant défensivement et en créant un bon esprti d'équipe. C'est un vrai challenge pour des gars très jeunes qui ont dû prendre d'énormes responsabilités. Il a donc fallu créer le meilleur système de jeu possible, être le plus hermértique possible. C'est un jeu qui porte à réflexion finalement.
G. F. : vous avez accroché dernièrement Angers Grenoble, Briançon, Rouen, et battu Amiens. On sait désormais que vous ne lâchez pas facilement...
D. B. : c'est ce qu'on veut ! on veut que l'adversaire nous craigne, qu'il puisse penser qu'il se cassera les dents. J'avais senti cette émulation . Tous les matches dont vous parlez ont été très serrés, sauf la claque qu'on a prise à Morzine à cause du jeu très fermé qu'ils nous ont imposé et parce qu'ils venaient eux aussi de se prendre une claque avant et nous attendaient de pied ferme (rires). Nous sortons d'une série de matches incroyables. Si l'on se frotte à 100 %, sans état d'âme, on peut gagner les autres équipes ou tout du moins, rivaliser. J'espère qu'on aura profité de cette expérience car il faut aller en chercher encore plus. Cela se joue dès samedi, à Chamonix...
G. F. : vous entrez dans une dernière phase de championnat où toutes les équipes sont à votre portée. Quel regard portez-vous sur ces prochaines rencontres ?
D. B. : si j'atteignais le même classement que l'an passé (7e) avec ces 9 nouveaux joueurs intégrés à l'équipe, ce serait fabuleux. Il nous reste 9 matches à jouer, donc 18 points à prendre. En prendre 10 me ferait plaisir. Mais vous le savez comme moi, les écarts sont très, très serrés et les play-offs ensuite se joueront pour nous dans un mouchoir de poche.
G. F. : à l'issue des play-offs, vous m'aviez confié que la saison vous avait redonner envie de coacher. Qu'en est-il cette année ?
D. B. : avant, j'ai souvent été écoeuré par le comportement de certains joueurs qui venianet puis repartaient sans honorer leur contrat. J'étais écoeuré parce que je ne voyais pas d'issue. Mais moi, je coache pour gagner la coupe ! L'an passé, il y a eu une réelle implication et une vraie honnêteté de la part des joueurs. J'ai eu l'impression d'être avec une vraie équipe. Cette saison aussi, je ressens la même chose. Et on travaille tellement fort pour y arriver...
DANIEL BOURDAGES... RAPIDOun rituel pré ou post-match ? : on parle toujours du line-up, des forces et des faiblesses de l'adversaire, à quoi il faut s'attendre, je rappelle aux jeunes ce qu'ils doivent faire puis je laisse tranquille mes joueurs
meilleur souvenir ? : ma 1re année de coach en 1985 avec des jeunes de 12 ans, nous avons gagné 4 tournois sur 5 dont la finale du tournoi secondaire Pee-Wee ! Dans mon équipe, il y avait des joueurs qui ont fini en NHL, dont certains avec qui je suis toujours en contact, et j'en suis très fier !

pire souvenir ? : j'oublie vite les mauvais souvenirs (rires). Mais je pourrais parler du match perdu contre Tours à 6 secondes de la fin du match qui nous a éliminés des play-offs ou de ce match perdu contre Dunkerque qui avait été chercher exprès Mille, alors à Mulhouse, et Patard, venu d'Anglet pour que nous ne montions pas en division supérieure. Patard a marqué en prolongation. Et on n'est pas monté !

principale qualité ? : je ne me permets pas de perdre
principal défaut ? : je suis peut-être un peu trop conservateurdans le sens où quand je pense avoir trouvé des choses qui fonctionnent vraiment bien et qui sont solides, j'ai du mal à en changer
une ligne de conduite ? : avoir la même attitude sur la glace que dans la vie
une idole ? : Yvan Cournoyer, Gilbert Perrault des Sabres de Buffalo puis Wayne Gretsky bien sûr et Guy Lafleur dont j'ai vu le 1er match
le hockey pour vous, c'est... : la vie, un sport magnifique dans lequel on ne doit pas se permettre de tricher

vous écoutez quoi comme musique ? : de tout, j'ai trois enfants, je suis obligé de suivre (rires)... J'écoute aussi bien NRJ, du pop-rock, de l'underground que du classique, car mon fils de 7 ans en sortant de l'école aime écouter du classique, ça le détend
une passion ? : mes enfants, être en famille est le seul moment où je me ressource. J'ai envie d'être un bon père. Le temps passe tellement vite !
dans le car, en déplacement, vous faites... : je regarde les gars jouer au poker, je lis et je coache les jeunes... au poker (rires)
si vous n'aviez pas été hockeyeur... : je n'aurais pas pu faire autre chose ou il aurait fallu alors que je travaille à mon compte...
© Etoile Noire - Christophe Horeau (un grand merci au club de l'Etoile Noire !)
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