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TGV Paris-Brest : pas «du gâteau» pour les Manceaux !

Publié le 13 février 2010 par Kamizole

tgv-paris-brest-ouest-france.1266055109.jpg«A la SNCF tout est possible !»… «A nous de vous faire préférer le train» ? Deux slogans qui vont faire rigoler – jaune - les Manceaux ! Hier, le conducteur du TGV parti de Paris-Montparnasse à 11 h 05 et qui devait s’arrêter au Man 45 minutes plus tard a tout simplement brûlé l’arrêt en gare du Mans et continué son chemin vers Laval. Au grand dam des quelque 80 voyageurs voire plus qui s’apprêtaient à descendre – le train avait ralenti – sans parler de plusieurs dizaines d’autres qui l’attendaient sur le quai.

J’ai entendu cela hier sur France-Info. Par hasard, à bord du TGV se trouvait un journaliste du Figaro Un TGV Paris-Brest oublie de s’arrêter en gare qui relata l’incident sur le vif. Les voyageurs étaient encore médusés quand ils entendirent un contrôleur annoncer au micro sans ambages : «C’est une faute grave de l’agent de conduite. Nous nous excusons, le train ne s’est pas arrêté au Mans. Toutes les mesures seront prises en gare de Laval».

D’après Ouest-France, Le TGV oublie de s’arrêter au Mans le conducteur aurait confondu la feuille de service du vendredi et celle d’un autre jour où ce TGV ne s’arrête pas au Mans. La plupart des voyageurs purent arriver à destination… mais avec retard. A Laval, ils empruntèrent un TGV en direction de Paris qui fit un arrêt exceptionnel en gare du Mans et ceux qui devaient continuer vers d’autres destinations purent prendre un TER qui avait été retardé. Le TGV Paris-Brest suivant fit un arrêt non prévu pour prendre les personnes qui avaient été «oubliées» sur le quai de la gare du Mans.

La SNCF plaide que ce genre d’incident est rarissime. Moins d’une fois par an. Mais il y a tant de problèmes divers qui se produisent régulièrement sur l’ensemble du réseau ferré que paraît-il la SNCF aimerait bien que nous oubliions le slogan «A la SNCF, tout est possible !». Mais il est fortement incrusté dans la tête des voyageurs qui ne manquent pas de le ressortir quand les choses vont mal, ce qui m’arriva une fois où j’étais particulièrement courroucée par le bordel.

C’était une période de grève, le train était archi bondé et depuis Tonnerre l’on nous invitait par micro à descendre à La Roche Migennes pour emprunter un autre train allant à Paris. Je fis pourtant fissa mais sur l’autre quai, pas de train ! Il venait de partir me dit contrôleur… J’eus la chance, en descendant et remontant les escaliers aussi vite qu’à l’aller que le train dont je venais de descendre fût encore à quai.

Je me préférai encore esquichée qu’attendant un hypothétique train qui m’eût fait regagner Montmorency à pas d’heure et obligée de monter à pied depuis la gare d’Enghien. Je narrerai en d’autres temps toutes mes vicissitudes de voyageuse. Entre ça et mes voitures qui tenaient du tacot, j’ai de quoi remplir moult chapitres.

Fort heureusement, je les ai le plus souvent prises avec philosophie - à la guerre comme à la guerre – me surprenant souvent d’être capable de réagir au quart de tour pour prendre de bonnes initiatives qui me tiraient plus ou moins d’affaire. Sans oublier une part de chance et surtout le boyau de la rigolade qui me fait toujours voir le côte cocasse de mes mésaventures.

Il restera que la SNCF doit faire beaucoup d’efforts si elle veut séduire les voyageurs et illustrer son autre slogan «À nous de vous faire préférer le train ! ». Chiche ?


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LES COMMENTAIRES (1)

Par alienware
posté le 09 avril à 14:38
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