Oracle a outrageusement dominé le Defender dans la première régate au point qu’on peut déjà dire, sauf malchance crasse, qu’il va repartir avec le trophée après deux courses seulement.
La presse ne parle que du fameux mât-aile comme étant la raison de ce naufrage. Un peu court.
Alinghi semblait vendredi avoir complètement oublié les règles du match-racing, en particulier la règle cardinale selon laquelle quand on est devant, on contrôle son adversaire et on fait en sorte de le pousser hors des laylines.
Ajouté à celà un dessin de bateau qui visiblement laisse à désirer, un toilage beaucoup trop plat au portant, un manque de jugeote flagrant sur la ligne de départ et une mauvaise appréciation des vents, ça fait un peu beaucoup. On parle souvent de péchés de jeunesse. Dans ce cas, on devrait plutôt parler de péchés de l’âge et de la suffisance.
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