Magazine

Vira, le massacre de la Saint-Valentin

Publié le 13 février 2010 par Laurelen
Vira, le massacre de la Saint-Valentin Magnifique Jean-Paul Virapoullé, en colère comme à ses plus beaux jours, qui fait péter l'union de la droite d'un simple éclat de voix. Et le sénateur sait donner de la voix, à défaut d'en avoir eu suffisamment pour garder son fief de Saint-André. Vira a assez de pouvoir de nuisance, assez d'expérience politique, et (mais on pourra vérifier ce dernier point) assez d'assise populaire pour aller jusqu'au bout. A savoir, faire perdre Didier Robert. Tak va s'y employer aussi. Comme au plan national Villepin peut peut-être faire perdre Sarkozy.
Le vieux grognard de la droite locale a réussi en cette veille de Saint-Valentin à faire la une des deux quotidiens locaux (Témoignages, bizarrement, n'en a pas pipé mot, affichant en une la liste de l'Alliance). Et de passer au journal d'Antenne Réunion, pour un entretien au cours duquel il s'est lâché. Morceaux choisis : "Demain, c'est la Saint-Valentin, la fête des amoureux" ; Simonetti est "un commandeur de l'UMP", ou encore "un dictateur de Paris"; "la diversité n'est pas opposée à l'unité".
Sabrina Supervielle lui pose alors une question au sujet de la division de la droite, qui lui a fait très mal à Saint-Paul. Et là, Vira va un peu s'emmêler les pinceaux : "Cyrille Hamilcaro avait toutes les chances d'être élu maire de Saint-Pierre, euh, de Saint-Paul". Le sénateur voulait sans doute parler de son pote Cyril Melchior. Quant à Saint-Pierre, le lapsus vient sans doute du fait que le maire de Saint-Pierre essaie de recoller les morceaux entre lui et Didier Robert...
Enfin, pour les régionales, à droite, ce sera bien "malheur aux vaincus". Il peut y en avoir un, deux, ou trois. Paul Vergès ronronne comme un vieux tigre...

François GILLET

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Laurelen 224592 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte