Ah ! Le charme des mots français dans la langue allemande, ce quelque chose du Paris décadent, ce chic, tout ce monde rêvé et de fantasmes, cette envie indicible de s'en approcher, de le toucher, de le vivre… Ce balancement entre une vie de grand bourgeois et celle de mauvais garçon…
Alors que "l'âme allemande", souvent à l'étroit dans sa gogue de rigueur, de rectitude prussienne, de lignes blanches franchies à contre-coeur, s'offre maladroitement des excès, (à coup de beuveries à la bière par exemple), elle aspire peut-être à une sage débauche, à un encanaillement de bon aloi… Je crois que l'esprit "Bobo parisien" est arrivé à Berlin…