Très attendu par le champion en titre, l' Irlande, l'équipe de France devait confirmer les bonnes impressions entrevues face à l'Ecosse la semaine passée.
Face à un adversaire de poids, les Bleus ont du rapidement hausser leur niveau de jeu pour littéralement submerger les verts irlandais.
La France a fait le dos rond avant d'ouvrir les vannes
Si le score (33-10) laisse entrevoir une domination sans appel, tout n'a pourtant pas été très rose.
Le premier quart d'heure est même totalement à l'avantage des irlandais, qui s'achève par un gros avertissement pour les Bleus avec un sauvetage in-extremis de Vincent Clerc devant Gordon D'arcy.
A partir de là, la paire François Trinh Duc et Morgan Parra a repris le jeu à son compte et fait avancer le XV de France qui a régalé son public.
Des essais Made in Toulouse
Avec 3 essais de 3 joueurs toulousains, les statistiques mettent en parallèle une équipe toulousaine réputée pour son goût du jeu et une équipe de France qui cherche à en faire sa marque de fabrique.
Si William Servat, l'indestructible talonneur, marque un essai tout en puissance, celui de Yannick Jauzion puis celui Clément Poitrenaud concluent de très belles séquences de jeu.
Proche de la perfection
Si l'équipe de France a frappé un grand coup samedi face à un adversaire donné favori, c'est surtout grâce à un pack d'avant toujours plus performant mais également une réussite insolente.
La défense est une valeur sûre du XV de France, qui avait déjà maîtrisé la meilleurs équipe dans ce compartiment en novembre, les Sud Africains, n'a fait que confirmer tout le bien que tout le monde pense d'elle. C'est d'autant plus impressionnant que la France peut quasiment inter-changer 2 packs d'avant de niveau international, avec les absents ou choix du coach (Romain Milo-Chluski, Sébastien Chabal, Fabien Barcella ou Louis Picamoles).
Au niveau de la réussite, la France était dans un jour de grâce. Quasiment tout réussissait aux bleus : transformations en coin, drop improbable, chistera ...une grosse progression dans la concrétisation des temps forts.
La charnière a enfin confirmé toute la confiance que le staff a placé en elle. Morgan Parra a bien reçu les critiques sur la lenteur de ses sorties pour offirr de véritables caviars à ses trois-quarts. François Trinh-Duc de son côté a distribuer le jeu, alternant relances, jeux au pied et jeu au ras, n'hésitant pas non plus à aller au combat pour épauler sa défense.
Enfin, une fois n'est pas coutume, un nouveau joueur est sorti sur blessure. C'est le triste cas d' Alexis Palisson, le virevoltant ailier qui a été victime d'un très mauvais geste, une balayette qui aurait certainement mérité un avertissement.
Pour les fines bouches, seul la touche n'a pas été au niveau de la fête mais face à Paul O'Connell, certainnement le meilleur au monde dans ce registre, difficile de ne pas se faire contrer dans l'allignement.
Une chose est sûre, l'équipe de France a montré un visage conquérant qui ouvre grand les portes du Grand Chelem !!
Jeu de briques
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Pacman
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