Christophe Miossec revient à la Réunion, les 26 et 27 mars, pour deux concerts au Kabardok. Une excellente nouvelle. D'abord parce que Miossec est un des rares artistes authentiques de la sène musicale française. Ensuite parce qu'il revient sur les lieux du crime. Il a en effet peaufiné ses débuts musicaux dans l'île, où il a été journaliste, d'abord au Quotidien, puis à Visu. En fait, de son propre aveu, il était plus branleur que journaliste, passant le plus de temps possible dans son appart à travailler ses morceaux sur un petit huit-pistes. C'était au début des années 90, et on se souvient des soirées à refaire le monde avec Miossec, dans un bar dionysien qui s'appelait l'Elixir. Aujourd'hui hélas disparu (le bar, pas Miossec). La bière coulait à flots, et les rêves d'avenir s'envolaient vers le plafond en même temps que les volutes de fumée. On n'y croyait pas, à ses rêves de percer. Pour nous Christophe était un doux rêveur. On ne savait pas que sous ses dehors de glandeur dandy et dégingandé, c'était un gros bosseur. Du moins quand ça l'intéressait. En mars prochain, on sera dans le public. 20 ans et bien des rêves se sont passés.
Pour entendre Miossec parler de la Réunion, du Quotidien, de Visu, des ses esbrouffes de musicien-journaliste, allez faire un tour sur cet exellent site
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