Le montage expliqué : quand on emprunte, on s’engage à rembourser certaines sommes à échéances convenues. On espère avoir les recettes suffisantes pour payer ces sommes.
C’est le droit romain à défaut d’être le droit grec.
Puis les anglo-saxons sont venus avec les trusts, en français les fiducies, qui permettent d’enregistrer les chiffres tant des actifs que des passifs ailleurs que chez le propriétaire des actifs ou le débiteur réel des engagements (je simplifie au max).
Donc au lieu de dire je dois telle somme que j’espère rembourser avec telle recette, vous dites à votre prêteur que les échéances seront honorées par tel organisme extérieur et par ailleurs vous dites à cet organisme extérieur qu’il recevra à votre place les recettes : vous avez vendu avec paiement comptant vos recettes futures. Et à partir de là vous n’avez pas de dette à enregistrer.
Le problème arrive quand on constate que vous n’avez plus les recettes que vous avez vendues.
Cette constatation vient d’être faite pour la Grèce :
"Des banques ont aidé la Grèce à dissimuler sa dette"