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Dialogue d'une apprentie avec Socrate

Publié le 15 février 2010 par Caraffa

Dialogue d'un apprenti  avec Socrate

Dans une autre vie,je n 'a pris ni le temps , ni la peine de lire les grands textes.

Mon parcours de néophyte dans l ' univers de la philosophie, m' incite plutôt à m'adresser à celui même qui m ' intrigue :je veux parler de Socrate .

comme je suis persuadée de lui parler ,je vais en donner le meilleur à ce blog.

- bonjour mon ami est - ce que je peux t 'appeler mon ami?

-rien n'est plus gentil que d' être appelé un inestimable ami

-Regrettes - tu aujourd'hui hui de n 'avoir pas laissé d' écrits?

-oui

-Trouves -tu que ta philosophie n 'a pas été fixée?

-non

 -Ce qui nous est parvenu est bien ce que tu voulais faire savoir?

-oui

 -tu me dis que les conversations, donc le dialogue te semblait plus précieux que l 'écriture ?

-oui

 -Quelle est grande différence entre la pensée écrite et les mots ?

-l 'amitié du petit peuple a été la grande bénédiction de ma vie , normalisée par un infini génie de la communication.

 -Que perd on dans la pensée écrite ?

-le mariage du mot et de la chair .

 - Que serais tu aujourd'hui hui,? -

- un communiste

-Georges Steiner, le philosophe, l 'érudit écrit :

"L'affaire Dreyfus est aussi complexe que le ^procès de Socrate .Tous deux détruisent le politique.J e me suis toujours demandé pourquoi Socrate n 'était pas juif. On demande à Socrate d e s'évader de la prison , pour ne pas être obligé de l 'empoisonner e t il répond qu ' il y reste pour s' empoisonner contre la volonté des geôliers. Cela ressemble tellement à une histoire kafkaïenne qu ' on en a froid dans le dos.

- Qu ' en penses -tu ?

-Je ne demandais pas l 'évasion mais la manière la plus juste d'être jugé comme un citoyen du monde grec. Steiner est comme un malheureux du monde juif qui a été muselé et ne peut désormais parler sans y être invité. Ma situation est venue ,en grande partie à cause du malaise du monde chrétien.

 

-Le monde chrétien n 'est pas de ton temps

-non, mais la vision de la vie après la mort a été nulle pour moi .Ma vanité a été la moins conduite par l a peur de mourir. Même le mot " mort" était analogue au mot vie avec un espoir de partir sans vantardise .Ma damnation a été ma vanité d'avoir été mêle à de minables juges sans vindicte et sans autre conduite que d'être munis de faux pouvoirs et de vraie maladie d' homophobie du maitre des mots .Steiner a eu la naïveté de penser que le mal du siècle de Dreyfus a été le mal du siècle d e Péricles .Les deux affaires n ' ont aucune relation.Dreyfus a été injustement mal traité , mais moi, j 'ai été justement mal traité .

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