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Comment concevoir et réaliser des publicités puissantes?

Publié le 15 février 2010 par Liensenor

Réfléchissez à quoi sert la Publicité : à vendre des produits, rien de moins. Rédigez votre texte avec cet objectif en vue. Même si des vendeurs sont là pour finaliser les ventes. Ne vous contentez pas de « montrer-votre-nom-au-public ».

Une publicité pertinente, forte, convaincante vendra ou permettra de vendre plus de produits que 50 autres réclames du genre « tape-à-l’oeil ». Prenez, alors, cinquante fois plus de temps, si nécessaire, pour la rédiger.

Et là où, auparavant, douze éditions d’une Publicité étaient nécessaires pour atteindre l’objectif visé, six éditions successives d’une Publicité orientée vers la vente, ciblée et dynamique, remporteront beaucoup plus de succès. Les bonnes annonces sortent inchangées depuis des années sans interruption.

La preuve
Parce qu’aucune des nouvelles Publicités ne peut approcher leurs résultats de vente, par euro investi dans l’espace publicitaire. La preuve en est accessible à quiconque souhaite le vérifier. Et cette preuve montre que la durée de vie d’une bonne publicité est pratiquement illimitée.

Décidez de concentrer tous vos efforts et tout le matériel dont vous disposez sur l’unique l’annonce que vous êtes en train de rédiger. Intensifiez vos propos, avec tous les points forts du produit que vous connaissez.

Mettez tout ce qu’il y a de mieux de ce que l’étude la plus approfondie du produit vous a révélée, dans la seule annonce que vous écrivez actuellement.Et lorsque vous aurez tout bien incorporé dans votre annonce, commencez à la nettoyer de tout ce qui et superflu. Enlevez d’abord chaque mot inutile.

Supprimez ensuite chaque idée commerciale dont vous pouvez vous passer sans affaiblir votre capacité de vente. Ensuite, passez en revue votre travail aussi froidement que le ferait votre critique le plus sévère. Mais uniquement du point de vue de vos clients potentiels et non du point de vue des publicitaires. Passer outre ces derniers – oubliez-les complètement.

Parce que ce que pensent les publicitaires de votre réclame n’a aucune importance, si celle-ci peut vous permettre de vendre profitablement vos produits. Parce que les publicitaires en savent infiniment moins que vous sur le sujet que vous traitez.

Étudiez vos clients

Si vous voulez incarner avec sérieux et compétence la formule du succès :
Étudiezd’abord vos clients.

Isolez-vous dans une pièce, asseyez-vous et prenez le temps de réfléchir aux acheteurs naturels de l’article que vous voulez promouvoir. Faites une liste de quelques cas typiques. Interviewez ces cas typiques. Demandez-leur pourquoi ils n’ont pas encore acheté l’article en question ou pourquoi ils n’en ont pas acheté en plus grande quantité. Demandez-leur quelles sont les objections qu’ils pourraient soulever à l’encontre de ce produit si un vendeur les sollicitait pour le leur vendre.

Faites une liste de ces objections probables. Ensuite, trouvez les réponses les plus concluantes à ces objections. Puis, compilez tous les atouts commerciaux du produit en question. Et souvenez-vous que ces atouts forment le pilier de votre capacité de vente.

Dire dans une publicité que telle ou telle machine coupe la glace est de peu d’utilité contre les machines concurrentes – qui toutes coupent la glace aussi. Il sera nécessaire de préciser combien de glace elle coupe en un temps donné ; A quel prix par tonne. Et pourquoi. A la différence d’autres machines qui la découpent à un coût supérieur – et pourquoi leur coût est plus élevé.

Construire l’argumentaire
Puis, quand vous aurez énuméré et compilé tous les atouts commerciaux de votre produit, – quand vous aurez regroupé et répondu à toutes les objections probables que vos clients pourraient soulever, vous serez prêt à construire votre argumentaire.

Nous revenons donc de nouveau à l’idée que nous nous sommes formé de l’acheteur type de cet article en particulier. Pour savoir comment l’aborder au mieux ; comment susciter et maintenir son intérêt. Comment en faire un « allié » au lieu d’un « adversaire ». En d’autres mots, comment procéder pour qu’il soit réceptif au lieu d’être sur la défensive.

Ensuite, nous devons évaluer quel élément de notre Publicité est le plus à même de déclencher son intérêt. Quelle caractéristique du produit, parmi les autres, sera la plus susceptible de l’attirer.

Enfin, nous ferons de cette caractéristique le pivot central autour duquel nous organiserons toute notre argumentation et toutes les autres caractéristiques dans leur ordre d’importance – pour le client.

Maintenant nous pouvons rédiger l’Annonce.

Et nous devons la rédiger comme si c’était la seule Annonce que nous avons prévu de publier. Faisons le condensé le plus bref possible de notre étude exhaustive du produit. Voici l’ordre des idées et des exigences à suivre dans la rédaction.

En premier – donner l’information intéressante. Le titre et les premières lignes doivent contenir cette information pour inciter le lecteur à poursuivre la lecture de l’annonce. Cette information doit être en rapport étroit et entièrement inhérente au sujet traité. Evitez par tous les moyens les intitulés invraisemblables qui ne manqueront pas de décevoir le lecteur par la suite. Parce que le sentiment d’avoir été trompé les rendra hostiles au produit que vous voulez promouvoir au lieu de les y rendre favorables.

L’intérêt de l’information doit, par conséquent, être tiré du sujet lui-même. (Et pas inventé, introduit de l’extérieur et rattaché au sujet par un fil ténu) Et cette information doit bien exister quelque part dans le produit lui-même sinon aucun vendeur ne pourrait le vendre. Il s’agit d’une information intéressante, au moins pour celui qui devrait acheter l’article, si ce n’est pour d’autres. Elle est là – dans le sujet. Alors asseyez-vous et extrayez-la.

Puis, annoncez-la dans le titre. C’est le seul « Tape-à-l’œil » approprié. Vous pouvez êtes sûr que cet intitulé attirera le regard de chaque personne que vous souhaitez atteindre par votre Publicité. Même s’il n’intéresse personne d’autre.

Puis, si le titre possède assez d’intérêt, les premières quelques lignes seront consacrées à l’introduction du sujet. Parce que c’est le moment de passer directement aux faits. En soulignant le trait le plus intéressant du produit en premier, le plus convaincant en dernier. En exprimant le tout dans une forme de pensée et un langage si simples que même un enfant de douze ans pourrait en comprendre toute la signification. Le but de ce langage simplifié n’est pas seulement d’éviter un malentendu, mais que le lecteur puisse en absorber le sens sans effort.

Une qualité précieuse
Le rendre si évident que l’information “imbibe” l’esprit du lecteur sans qu’il n’ait à faire pratiquement aucun effort mental. Et, à part ces considérations, le langage simple et familier a une qualité précieuse qu’il ne faudrait jamais négliger, à savoir : on accepte mieux la vérité lorsqu’elle est présentée sous cette forme.

Pour des raisons difficiles à définir, les expressions élaborées, les formes de pensée complexes et les mots sophistiqués semblent éveiller la suspicion chez le lecteur. Alors que les formes plus simples et familières semblent le désarmer et faire passer le message sans soulever trop de questions sous-jacentes. Peut-être parce que le langage simple et direct est caractéristique de la sincérité.

Et maintenant, le point culminant.
C’est là que la majorité des Publicités, bonnes à tout autre égard, échouent. Elles ne savent pas conclure. Leurs dernières lignes manquent de vigueur et d’intensité.

C’est cette qualité d’intensité qui donne au lecteur l’envie d’acheter l’article, et même sur le champ. Il existe un seul endroit dans une Publicité propice à planter cet aiguillon de l’action – et il se trouve dans la dernière phrase. Ladite phrase doit être soigneusement réfléchie, formée de sorte à faire culminer tout ce qui a précédé dans une impulsion active d’achat.

Si, à ce stade, vous amenez le lecteur à faire un premier geste vers l’achat vous lui aurez inconsciemment fait accepter votre proposition, ne serait-ce que partiellement, et il y a très peu de risque que plus tard il change d’avis.

De plus, quand il est stimulé à agir, l’esprit enregistre plus profondément ses impressions. Ainsi, il sera plus réceptif à vos prochaines démarches commerciales, imprimées ou verbales, concernant le même produit. C’est comme si, par l’action de votre capacité de vente imprimée, vous aviez implanté dans son esprit un germe qui agit pendant son sommeil.

Si vous cultivez ensuite ce germe par des relances occasionnelles et consistantes, le lecteur sera non seulement en bonne voie de devenir un acheteur, mais aussi un avocat avisé du produit concerné.



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