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Gras Savoye assure les stations de ski contre...les bonnes performances

Publié le 15 février 2010 par Sportbusiness360
Gras Savoye assure les stations de ski contre...les bonnes performancesEn bas des pistes de ski, les jours de Coupe du monde, un homme vibre aux exploits des Français. Sans oublier qu'il est là aussi, et surtout, pour le travail. A chaque victoire ou podium, il sort sa calculatrice. Jean-François Rebut, directeur adjoint du département sports et événements chez Gras Savoye, propose aux stations de montagne de les assurer pour les primes de résultat qu'elles distribuent aux champions qui portent leurs couleurs. Autrement dit, « nous les protégeons contre les trop bonnes performances », résume le courtier. Quand Julien Lizeroux gagne un slalom, l'Office de promotion de la Grande Plagne lui verse entre 10.000 et 20.000 euros. Selon leur notoriété, les skieurs négocient des bonus pour un podium, voire pour une simple place d'honneur. « On nous donne une grille de bonus très précise, même pour le curling ! », détaille Jean-François Rebut. Quant à une médaille d'or aux JO, elle ferait évidemment sauter la banque : 100.000 euros au bas mot ! Si l'on songe à l'exposition médiatique offerte par les passages télévisés répétés de l'enfant du pays arborant devant la caméra un bandeau publicitaire, le retour sur investissement est appréciable. « Mais, mis bout à bout, les bons résultats d'un champion peuvent aussi fragiliser l'équilibre du budget d'une petite commune », explique Jean-François Rebut. Pas étonnant donc si certaines stations sont prêtes à s'acquitter de primes d'assurance rondelettes, pouvant aller de 30.000 à 100.000 euros par skieur en cette année olympique. Jusqu'à cet hiver, ce genre de couverture n'existait pas dans le milieu du ski - Gras Savoye la vendait déjà à un équipementier qui sponsorise des tennismen et des golfeurs. « C'était la bonne année pour lancer cette garantie. Avec les JO, il y a eu un effet amplificateur », reconnaît Jean-François Rebut. Le mécanisme est simple: tant que la franchise n'est pas dépassée, c'est l'assuré qui paie les récompenses de sa poche. Lorsque le skieur accumule plus de succès que prévu dans le contrat, l'assureur - dont Gras Savoye tait le nom -règle la facture. « Et si un champion se blesse, nous remboursons une grande partie de la prime », explique Jean-François Rebut.Pour la première année de commercialisation de ce produit, il aura tout connu, entre la blessure de Jean-Baptiste Grange, le leader de l'équipe de France, et les nombreux succès ou accessits décrochés par les autres tricolores. Sans s'inquiéter cependant outre mesure pour l'assureur qui est derrière le contrat. Il a respecté la règle d'or de l'assurance : « J'ai réussi à faire une mutualisation sur les assurances bonus des Coupes du monde de ski », explique-t-il. Et, comme il le rappelle : « Il ne peut pas y avoir trois médailles d'or aux JO sur une même course ! Mon assureur ne devrait pas perdre. » N'empêche, le courtier aura sans doute un petit frisson en suivant, à la télévision, les prestations de Julien Lizeroux à Vancouver, qui a de bonnes chances de rafler la mise en slalom comme en super combiné.

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